Les responsables de l'information au niveau du département concerné refusent d'ajouter une quelconque information complémentaire. Le projet d'extension du métro d'Alger est relancé. Pour ce faire, l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA) vient de lancer un avis d'appel d'offres national et international en vue de recruter les entreprises spécialisées pour la réalisation de ce projet. «L'EMA lance un appel d'offres national et international restreint pour les prestations d'études de conception et d'ingénierie des extensions de la ligne 1 du métro d'Alger», a souligné un communiqué émanant de ladite entreprise, paru hier dans la presse sous forme de placard publicitaire. Le projet d'extension touchera six à sept nouvelles communes. Il s'agit des communes d'El Harrach, Bab Ezzouar, Baraki, Bab El Oued, Chevalley, Aïn Naâdja. A cela s'ajoute la station de la Place des Martyrs. Ce projet d'extension se fera sur quatre lignes. La première concernera la commune d'El Harrach qui sera reliée à celle de Bab Ezzouar. Le deuxième tronçon va lier la Place des Martyrs, Alger-Centre, à Bab El Oued. La troisième tranche fera la liaison entre les communes de Bab El Oued à Chevalley. Le dernier tronçon raccordera Aïn Naâdja à Baraki. Pour pouvoir assurer ces liaisons, d'autres extensions s'imposent, car la ligne actuelle, dont l'ouverture est encore pour le début de 2010, relie la Grande Poste à Haï El Badr, Kouba. Ce qui nécessite d'autres raccordements tant à l'est qu'à l'ouest de la capitale. Il s'agit, notamment, de la liaison Haï El Badr-El Harrach, Haï El Badr-Aïn Naâdja et la Grande Poste-Place des Martyrs. Pour ce dernier tronçon qui s'étale sur environ deux kilomètres, le marché a été attribué à un groupement allemand. Concernant l'extension du réseau du métro pour le raccordement de Haï El Badr à Aïn Naâdja, les études ont été achevées. Cette ligne s'étale sur cinq kilomètres. A ce propos, le ministère des Transports ne veut communiquer aucune information complémentaire, notamment sur le nombre de stations prévues dans chaque ligne et sur le mètre linéaire du tronçon. Les services chargés de l'information au niveau de l'EMA refusent de communiquer sans avoir l'aval du directeur de l'information au niveau du ministère des Transports. Ce service, quant à lui, fait de la rétention de l'information. Il demande juste d'établir une demande et attendre des heures et des jours pour espérer avoir une suite à cette demande. Voilà, un exemple parfait de déficit de communication des plus hautes institutions qui gèrent les affaires du pays.