La 42e édition de la Foire internationale d'Alger, la plus importante manifestation économique en Algerie, qui ouvrira ses portes en début de semaine prochaine sera notamment marquée par «l'inauguration de la toute première édition du Salon des exportations algériennes», a annoncé hier le ministre du Commerce, M.Djaâboub, lors d'une conférence de presse tenue au Palais des expositions des Pins maritimes. L'objectif assigné à ce premier événement du genre est de relancer les moyens de diversification des exportations hors hydrocarbures. Soixante-cinq exportateurs potentiels et réguliers selon le ministre seront présents à cette manifestation. Il a qualifié cet événement de véritable baromètre de l'économie nationale du fait «qu'il devra coller avec la réalité des besoins de l'économie nationale». Toutefois optimiste, le ministre, tout en niant la baisse de la participation étrangère, dira que les inscriptions restent ouvertes, ce qui permettra néanmoins d'atteindre le niveau de l'année précédente. Dans ce contexte, les derniers chiffres donnés par l'orateur parlent d'une large participation étrangère avec 447 entreprises attendues et une surface d'exposition globale de 68.000 m². Ainsi, le nombre de pays participant à la FIA semble osciller autour de 40 pays, dont 37 à titre officiel, qui viendront installer leurs pavillons sur les espaces du Palais des expositions une semaine durant, occupant une surface de plus de 16.000m². Notons que la participation étrangère sera dominée par les PMI et PME. «Leur participation dénote l'accentuation de l'intérêt de nos partenaires en fonction des opportunités de notre marché», a souligné M.Djaâboub qui était accompagné par M.Zaâf, représentant du ministère du Commerce et de M.Benani, directeur général d'Algex. Près de 35% de ces pays venant d'Europe, d'Asie et à leur tête la Chine, sont en train de faire le forcing sur le marché algérien à la faveur de l'ouverture économique et des plans de développement algériens dans tous les secteurs. Les pays arabes et ceux d'Amérique du Nord et du Sud tentent de leur côté de glaner leur part de marché algérien. L'actuelle édition connaîtra une baisse de participation des entreprises algériennes en comparaison avec l'année précédente. 390 entreprises seulement dont 69 publiques y participeront contre 69 en 2008. Outre les journée nationales organisées par les pays participants, des rencontres sont prévues ainsi qu'un riche programme d'animation économique. Par ailleurs, le nombre de visiteurs attendus est estimé à 500.000, selon le ministre.