Fort heureusement, aucune victime, ni dégâts matériels n'ont été enregistrés. La terre a tremblé. Une secousse tellurique de magnitude 4,5 sur l'échelle de Richter a été ressentie jeudi dernier à 6h 42 mn (heure locale), dans la wilaya de Relizane, a indiqué le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) dans un communiqué. L'épicentre de la secousse a été localisé à 6 km au nord-est de la même wilaya, a précisé la même source. Passée la peur, une deuxième secousse tellurique de magnitude 4,2 sur l'échelle de Richter s'ensuivit à 9h 26mn dans la même wilaya, a indiqué le Craag dans un communiqué. L'épicentre de la secousse a été localisé à 30 km à l'est du chef-lieu de la wilaya, a précisé la même source. Fort heureusement, aucune victime, ni dégâts matériels n'ont été enregistrés. Rappelons que l'Algérie enregistre 50 microsecousses par mois. Autrement dit, l'Algérie, au même titre que les autres pays méditerranéens, est sujette à une activité sismique importante. De ce fait, il est urgent de protéger les ouvrages stratégiques par une nouvelle technologie qui est l'isolation parasismique. Celle-ci est actuellement au stade de la vulgarisation et en application progressive en Algérie. L'isolation sismique à la base consiste à désassocier le mouvement du sol du mouvement de la structure afin de réduire les forces transmises à cette dernière. Selon des spécialistes en la matière, «la carte sismique de l'Algérie se dessine beaucoup plus au nord». A ce propos, les zones sismiques sont toutes répertoriées. En général, ce sont les zones côtières sur le littoral, sachant que plus on descend vers le sud, plus la sismicité diminue. Pour mieux éviter les risques qui résultent des séismes, le Dr Yellès, chercheur dans le domaine, a insisté récemment sur «l'application du Code sismique qui doit être l'outil de référence dans toutes les constructions».