L'Algérie a raté beaucoup de belles choses durant les premières années qui ont suivi l'Indépendance, notamment en matière de technologie. L'aveu a été fait par le professeur Bouraoui, enseignant chercheur dans le domaine des technologies de la photonique à l'université Paris13, qui a souligné que les 3es journées du réseau Micro et Nano technologiques auront un impact direct sur la recherche en matière des technologies de pointe. «Ayant raté plusieurs virages de l'électronique et de l'informatique durant les années 70 et 80, nous n'avons plus le droit de rééditer le remake des deux décennies précitées.» Cela étant, les conditions permettant de rentrer de plain-pied dans l'ère de cette technologie sont réunies. D'autant plus que la volonté politique existe, notamment après le dégagement des moyens financiers à savoir une enveloppe de 100 millions de dinars. «Si tout va bien, les premiers acquis sont prévus dans deux ans.» De nombreux chercheurs nationaux établis à l'étranger ont participé à la rencontre d'hier qui s'étalera sur deux jours. Des spécialistes étrangers et des universitaires locaux vont disserter durant deux jours sur plusieurs thèmes et de nombreux projets de recherche qui seront débattus avec acuité. Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique près le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a insisté sur l'impérative nécessité de réunir toutes les conditions nécessaires pour affronter les défis technologiques de ce troisième millénaire.