l'accession de l'USM DBK a prouvé que les sportifs ne demandent que peu de moyens et beaucoup d'attention. Un stade juste capable d'abriter une rencontre d'un championnat de wilaya. A présent, le club de l'ex-Mirabeau devra cravacher pour voir le stade Ali-Kaci homologué. Mais, si le stade n'est pas à la mesure des ambitions de l'USMDBK, il n'en est guère de même du côté des autorités locales et des élus locaux. Rien que cette saison, le CSA a bénéficié de toute l'attention du maire, du chef de daïra qui assistait aux cinq derniers matchs de son équipe locale. Le conseil communal du sport a été durant toute la saison au service de l'équipe ainsi que la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya. En tout, l'équipe a été dotée d'une enveloppe financière de six cent millions de centimes. Au début de la saison, le président a choisi d'adopter une politique drastique. Gérer le budget rationnellement. Il commencera d'abord par convaincre les joueurs, contre toute attente, d'accepter une nette diminution des primes. Alors qu'elles étaient, les saisons précédentes, de quatre milles dinars le match, elles se verront chuter jusqu'à mille cinq cent. En fin de saison, il assurait lors de notre entrevue, que cette stratégie se maintiendra dans l'avenir. Il lancera un appel à l'adresse des investisseurs de la région à participer à la relance du sport dans la wilaya. A cet effet, justement, il évoquera les causes qui ont éloigné certains sponsors par le passé. «Ils n'avaient pas assez de confiance en les gestionnaires du sport», affirmait Aït Chaouch. C'est donc une évidence que le club de Mirabeau dispose de moyens qui lui ont assuré une grande aisance financière. Les joueurs ne manquaient de rien en restauration, transport et toutes les commodités indispensables pour offrir le meilleur d'eux-mêmes. Ils étaient loin de toutes les entraves dont ont souffert les autres clubs de leur palier. Toutefois, si la commune de Draâ Ben Khedda pouvait s'offrir un club capable de rivaliser avec les équipes d'élite, il n'en demeure pas moins que d'autres communes n'ont pu offrir au sport ni moyens financiers ni matériels. En tout cas, l'accession de l'USM DBK a prouvé que les sportifs ne demandent que peu de moyens et beaucoup d'attention. Car, la preuve est également donnée par le malheureux ASC Ouaguenoun. Il rate l'accession de manière absurde en faisant aligner un joueur sous sanction de la Ligue. De ce côté aussi, les autorités locales et à leur tête le président de l'APC ont doté le club local de tous les moyens matériels et financiers nécessaires. Le président Hamou, lui-même reconnaissait avoir tout ce qu'il demandait. En fait, l'on ne peut pas rater cette occasion de fête d'accession pour rappeler que des clubs ont dû jeter l'éponge au bon milieu de la saison pour manque flagrant des moyens les plus rudimentaires. L'exemple de l'USM DBK est à méditer par les responsables locaux des communes et de ces communes malheureuses.