Les dirigeants du football ne savent plus quoi faire pour justifier leur fonction. Sous d'autres cieux, la prochaine saison est à sa phase précompétitive, alors que chez nous, on ignore encore qui sera le second relégué. Certaines rumeurs circulant ces derniers temps laissent entendre un changement dans le système de compétition concernant la prochaine saison. Depuis l'affaire du match CAB-MCA, la polémique ne cesse de s'intensifier quant à un éventuel changement concernant le système. Un système qui passera de 16 à 18 clubs au sein de la division I. Pourtant, la Ligue nationale de football, par la voix de son président, a été catégorique lors du dernier point de presse qu'il n'y aura aucun changement avant la saison 2003-2004. Alors pourquoi la LNF ne veut-elle pas sortir de son mutisme pour démentir les informations qui circulent ces derniers temps et qui donnent un faux espoir aux fans du doyen et, par ricochet, à ceux du CSConstantine et de l'USMBel Abbes qui se sont classés deuxième, chacun dans son groupe, de se retrouver parmi l'élite? Une place non pas acquise sur le terrain à l'instar du NAHD et de l'ASOChlef, mais par un «truchement» des règlements par ceux censés les appliquer. Au niveau des instances dirigeantes, FAF et LNF, c'est le silence radio. Aucun démenti n'est à ce jour, émis. D'où le champ libre à toute spéculation. Pourtant, tout changement doit intervenir après une assemblée générale, seule apte à apporter des modifications. Des modifications que les clubs doivent connaître avant l'entame de la saison. L'autre question, tout aussi pertinente, est de savoir qui commande et qui tire les ficelles et dans quel dessein? Du côté de la FAF, on indique que c'est à la ligue de statuer sur l'affaire CAB-MCA et qu'elle ne saurait s'ingérer ans les décisions de la LNF. De ce fait, s'il y a des changements, ils seront l'oeuvre de la LNF, seule habilitée à gérer la compétition. Mais certains cercles influant au sein du mouvement sportif national mettent la pression sur la LNF afin de lui faire changer de cap et opter pour une division I de 18 à 20 clubs. En attendant la décision de la commission de la LNF, qui doit siéger mardi prochain, toutes les spéculations vont bon train, quand les instances dirigeantes se rejettent la balle au moment où le jeune Ouahab s'est qualifié aux finales du tournoi de tennis de Wimbledon. Cela est une autre paire de manches.