Les raisons de cette panne sont dues au transformateur qui ne répond plus aux normes. Près de 250 familles vivent le calvaire au quotidien suite au mutisme observé par les responsables locaux et qui feignent ignorer ces revendications légitimes. En outre, ces habitants sont meurtris dans leur dignité. Le destin de cette commune paisible qui, de nos jours, subit le «joug» d'un découpage administratif teinté de partialité et de dérapages, relève de la tutelle de cinq daïras. Les 250 familles habitant le quartier El-Istiqlal s'éclairent, encore aujourd'hui, à la lueur d'une «chandelle» tandis que d'autres s'alimentent en énergie électrique par le système de rétrocession où les fils électriques se tissent comme une toile d'araignée, porteuse de risques d'électrocution surtout en période hivernale. Cette rétrocession est violemment dénoncée par les services de la Sonelgaz et plusieurs P-V ont été dressés à l'encontre de l'APC défaillante ; cette dernière réitère sa responsabilité et accuse l'agence foncière de Medroussa, qui, pour sa part, impute cette responsabilité aux citoyens. Ces derniers s'interrogent, de leur côté, sur les vraies motivations du «saut» du prix du mètre cube de 100 à 340 DA payable par tranche pour une superficie réelle de 100 m et qui est inventoriée sur les registres de l'agence foncière comme étant de 110 m; cet écart est équivalent à 2500 m. En outre, les aires de jeux, au nombre de trois d'une superficie de 2500 m² chacune, ne sont point visibles dans ce quartier, elles ont été squattées par des particuliers et reconvertis en arbres fruitiers et autres légumes...Le quartier El-Istiqlal, bâti sur une zone inondable, est difficile d'accès et plus particulièrement en hiver où les chemins deviennent «boueux», alors qu'en été, c'est la poussière qui envahit les maisons exposant les enfants aux différentes maladies «allergiques». Le quartier fait l'objet de coupures de courant s'étalant sur plusieurs jours. La raison de ces coupures d'électricité est due à la capacité du transformateur d'énergie électrique qui n'est conçu que pour 160 abonnés...Alors, quel est le sort de ces 250 famille qui s'alimentent auprès des citoyens de la cité Seraïdi mitoyenne? L'APC, avec une facture de 2 milliards de centimes de dettes envers la Sonelgaz, marque des «hésitations, pour le moins que l'on puisse dire...honteuses et scandaleuses...laisser les citoyens à la merci de l'insécurité et dans le noir, c'est une honte!» Les citoyens, à l'unisson, s'engagent fermement à se constituer en association pour défendre leurs intérêts et «comptent saisir le wali» pour l'ouverture d'une enquête où les «acteurs ne sont que l'APC et l'agence foncière de Medroussa»... Un citoyen que nous avons rencontré au quartier El-Istiqlal, nous confie: «Je n'oublierai jamais quand le directeur de l'agence foncière est venu avec un huissier de justice pour s' emparer de mon réfrigérateur et de ma télévision, laissant ma famille dans l'émoi. Depuis ce temps, je suis atteint d'une paralysie partielle et diabétique...Pourquoi ont-ils changé le prix sans nous consulter, de 100 à 340 DA? Je suis pauvre et ma progéniture, toutes des filles, analphabètes, handicapées et sans travail...». Ce citoyen est au comble du désarroi. Aujourd'hui, le quartier El-Istiqlal vit à l'ombre de l'insécurité, du chômage, et du désarroi... Il est temps d'agir pour éviter que ce quartier devienne un «fief» du terrorisme...L'espoir fait vivre.