Comme tous les clubs, le Paradou n'a pas dérogé à la règle en procédant au dégraissement de son effectif dès le tomber de rideau du championnat 2008/09. Le premier à payer les frais de cette opération est le portier Kermiche qui a été évincé dès la phase aller. La mort dans l'âme, l'enfant de Hussein Dey, après tant de services rendus au club n'en revenait pas, jugeant que la décision des responsables était injuste car il venait de sortir par la petite porte. Une autre frange de joueurs, à savoir Bélaïd, Bouguelmouna, Amari et Fersaoui ont connu le même sort. Mais ces derniers étaient courroucés au point de tirer à boulets rouges sur le technicien Bouhellal, l'accusant d'être l'initiateur de cette décision. L'un d'eux qui a tenu à garder l'anonymat a traité le coach de tous les noms d'oiseaux jugeant qu'il l'a volontairement mis au frigo pour ne pas émerger et concurrencer ses préviligiés. Ce même joueur a même remis en cause les compétences de Bouhellal. Enfin, une autre catégorie a été tout simplement transférée par la direction dans le souci de renflouer ses caisses. Il s'agit de Maïdi (MSPB), Chettih (MCEE), Benyettou (MCS) et Touati (CABBA). Selon notre source, la direction a accepté de se passer des services de ces joueurs de peur que leur cote baisse la saison prochaine. «Les intransférables» A contrario, plusieurs autres joueurs étaient l'objet de convoitise de clubs de l'élite et nous citerons à titre d'exemple Orfi (CRB), Harrouche (USMAn) en passant par Ouali, Benachour, Bouaïcha et le liste est longue. En ce qui concerne ces éléments, la direction s'est montrée intransigeante exprimant un niet catégorique pour ouvrir les discussions sur d'éventuelles transactions de les concernant. La formation: une priorité En matière de recrutement, le boss paciste semble avoir changé de politique puisqu'il a fait ses emplettes dans les divisons inférieures ne faisant appel qu'à des jeunes à l'image de Khettab (WAR), Joumi (RCR), Sayed (ESG) qui ont signé leur contrat pour des durées allant de 3 à 6 ans. Donc, fini les grandes folies où le club recrutait des noms l'obligeant à débourser des sommes faramineuses. Il semblait que la direction paciste a choisi la politique de formation surtout que tout le monde sait que le Paradou est la première et seule équipe à posséder un centre de formation. Notons que la prospection de jeunes talents se poursuit par l'organisation de tests en vue de choisir les meilleurs pour ensuite en tirer profit à long terme, ce qui explique dans un sens la décision de se passer de statut de club ambitieux qui était sa vocation par le passé.