Le Pot de yaourt crée immanquablement de la joie sur son passage. En effet, la Fiat 500 fait tourner les têtes. Le véhicule qui nous a été gracieusement prêté par la concession Ival Fiat s'est montré très agile et facile à vivre en zone urbaine. Le modèle essayé est une Fiat 500 Lounge, 1.2 essence 69 ch. soit une parfaite citadine de couleur rouge Ferrari. L'aura de cette petite italienne est extraordinaire. Elle a pour argument principal un design unique à l'inspiration néo-rétro. En fait il s'agit là d'une nouvelle mouture qui a su garder les agréables rondeurs de la version originale. Avec des lignes ramassées et aérodynamiques, l'actuelle génération de cette Fiat arbore des mensurations nettement plus avantageuses, avec ses 3.55m de long au lieu des 2.97 m de l'époque. Le dessein de ce modèle reste néanmoins fluide et sans à-coups. C'est que le capital sympathie de cette auto est énorme. Et c'est justement sur ce point précis que le constructeur italien mise. Ce dernier ne s'est il pas retrouvé en dépit du prix élevé de son «Pot de yaourt» inondé de commandes, à telle enseigne qu'il envisage d'ouvrir une seconde usine? Cinquante ans après, voilà donc que la Fiat 500 revient au premier plan, et les Algériens ont cette chance inouïe de pouvoir l'acquérir dans la concession de M.Baïri. Rarement lors d'un test drive, nous avons été aussi sollicités pour avoir des renseignements (prix, lieu de commercialisation, etc.) quelles que soient les personnes (adolescents, femmes, hommes, personnes âgées) ou les catégories sociales (ouvriers, chauffeurs de bus, hommes d'affaires...). Une curiosité bienveillante que nous n'avons que rarement rencontrée. La mine agréable du véhicule cache en fait un tempérament bien intrépide, appuyé par un équipement haut de gamme pouvant donner pleine satisfaction aux automobilistes les plus exigeants. Plus large (1.627m) et plus haute (1,488 m) la Topolino fait honneur aux passagers avant. Le conducteur peut prétendre à un volant de cuir gainé, et à une immense planche de bord, à la conception parfaitement soignée et revêtue d'un beau plastique qui emprunte généralement la couleur de la carrosserie. La commande de boite est située, de manière idoine, à portée de main. Dans l'habitacle qui est plutôt sobre nous remarquons que la version moderne hérite quelques aspects de son ancêtre, comme les clenches d'ouverture de porte chromés, traités dans l'esprit de la 500 originale. Certes, la Fiat 500 peut recevoir quatre occupants mais les passagers arrière ne sont pas gâtés en matière d'espace et ils sont souvent appelés à composer avec un espace aux jambes restreint tout comme la garde au toit. Le coffre est quant à lui juste suffisant pour contenir quelques menus bagages. A l'usage, cette citadine est très maniable grâce entre autres à une direction superbement huilée. Cette dernière peut être rehaussée par une option «city» qui améliore sensiblement les manoeuvres en circuit urbain. Seul bémol, le volant cache légèrement la lecture du cadran. La concentration des indications sur ce même cadran renforce également la confusion de lecture des différentes indications. Sur route, la Fiat 500 est d'un comportement adéquat et surmonte généralement bien les défauts de la chaussée comme les nids-de-poule et autres mauvais revêtements. La mécanique de cette icône est composée d'un 1 242 cc de 69 canassons trèsréputé chez le constructeur turinois. Sobre, ce moteur efficace, ne consommeguère plus que 5,1litres aux 100 km. Il a fait l'objet de sensibles améliorations, principalement celles relatives à la commande d'accélérateur électronique, à l'allègement de certaines pièces et à l'injection multipoints séquentielle.