Un individu d'une trentaine d'années qui serait un déséquilibré mental a tué son proche à l'aide d'un poignard en plein marché hebdomadaire des Issers durant la matinée de jeudi dernier. Le poignard a été planté en plein thorax de la victime. Cette dernière et son agresseur sont tous les deux originaires du village de Azouza. La scène horrible s'est produite alors que le marché en question, très fréquenté dans la région, était bondé de monde. La victime, âgée d'une quarantaine d'années et touchée profondément, a succombé à ses blessures avant d'arriver à l'hôpital de Bordj Ménaïel, lors de son évacuation par la Protection civile. Selon quelques témoins oculaires, avant de s'effon-drer, la victime, vendeur de friperie de son état, s'est efforcée de poursuivre son agresseur sur près de 50 mètres en perdant ainsi beaucoup de sang. En fait, le tueur n'est autre qu'un proche parent de la victime. Ce dernier aurait même la fâcheuse habitude de recevoir de l'argent de poche de sa victime! Suite à cet horrible événement, plusieurs clients du marché sont retournés bredouilles sans faire leurs emplettes. Outre l'émoi et l'exaspération qui se lisaient sur tous les visages, ce crime sordide défrayant la chronique locale était sur toutes les lèvres. Rappelons toutefois que les localités des Issers et Bordj Menaïel ont connu plusieurs crimes crapuleux similaires ces dernières années. On se souvient d'un autre crime sordide commis il y a près d'un an contre un orphelin vendeur de galettes dans ce même marché hebdomadaire. Il avait été victime d'un viol collectif avant d'être tué par étouffement. Une autre étudiante originaire de Ouanougha a été violée puis étranglée avant d'être jetée dans un puits, il y a près de trois ans. Le dernier crime de ce genre a été perpétré au niveau de la localité de Djaouna où une jeune fille de 36 ans a été violée puis sauvagement assassinée par trois adolescents. Enfin, à l'allure où vont les choses, les crimes crapuleux risquent de se banaliser dans cette région pourtant d'apparence calme.