Près de 331 hectares de cultures céréalières ont été consumés par des incendies survenus, quinze jours après la clôture de la campagne moissons-battages 2008-2009 au niveau de la wilaya de Constantine. Les plus importantes pertes ont été enregistrées au niveau de la daïra d'El Khroub. La majorité des champs de cultures céréalières sont complètement ravagés par les dernières incendies. Il va sans dire que des enquêtes ont été ouvertes dans ce sens pour déterminer l'origine des incendies. Fort heureusement, ces pertes ne représentent qu'un faible pourcentage de la surface réservée à la céréaliculture estimée à plus de 55.000 hectares. Les incendies croit-on savoir, seraient dus à l'utilisation des moissonneuses-batteuses mal entretenues. Afin de préserver les récoltes, les services agricoles de la wilaya de Constantine en collaboration avec la chambre d'agriculture et d'inspection nationale de protection végétale, ont tenu à sensibiliser les agriculteurs pour entreprendre une série de mesures aussi bien contre les incendies très fréquents durant cette période mais aussi contre certaines maladies foliaires comme la rouille rouge et jaune. Dans ce contexte, il a été conseillé aux différents agriculteurs de commencer par mettre à l'abri les moissons laissées à l'air libre, notamment en bordures des routes, afin d'éviter le déclenchement d'incendies dont l'origine pourrait être une cigarette, jetée par un conducteur imprudent. Mais si les incendies ont épargné à Constantine, de grosses pertes à Khenchela il en est autrement. Ce sont plus de 750 hectares de récoltes qui sont parties en fumée. A Guelma, les services de la Protection civile ont enregistré au moins cinq incendies provoquant la perte de 34 hectares de blé. Tandis qu'à Batna, les feux ont ravagé plus de 600 hectares de récolte et 300 arbres fruitiers. Les mêmes services ont dû intervenir à 87 reprises pour venir à bout des départs de feu. A ce rythme, le bilan des incendies risque d'être lourd...de conséquences.