Les forces héliportées sont sommées de détruire toute cache susceptible d'abriter des terroristes. Le Gspc vit-il ses derniers moments dans les maquis de Skikda? Tout porte à le croire. Selon des sources très bien informées, les groupuscules qui tentent vainement de survivre aux coups de boutoir des forces de sécurité dans la région ont été pourchassés jusqu'aux frontières administratives de la wilaya de Jijel vers l'ouest. Déjà en 2006, une trentaine d'éléments seulement occupaient encore les maquis. Leur nombre avait été réduit grâce au processus de la loi portant sur la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale. Des centaines de terroristes avaient en cette période préféré déposer les armes. Aujourd'hui, certains d'entre eux prêtent main forte aux services de sécurité pour convaincre les quelques résidus à répondre favorablement à l'appel de l'Etat. Nos sources ont souligné que toute la région est de Jijel a été hermétiquement bouclée pour empêcher les fuyards. Les moyens déployés sont conséquents, ont ajouté les mêmes sources, soulignant cependant que les irréductibles tentent de contrecarrer les efforts des forces de sécurité qui sont en pleines négociations par le biais des familles dont des membres sont aux maquis, avec des terroristes ayant manifesté le souhait de se rendre. Ce qu'on appelle le Gspc, branche présumée d'Al Qaîda au Maghreb tente de contrecarrer les plans des forces de sécurité en rediffusant certaines de leurs lâches opérations sur les sites islamistes. Ceci se passe au moment où les forces de sécurité dans la région ont revu le dispositif sécuritaire en procédant notamment au déploiement des barrages fixes et mobiles, aux fouilles et aux décentes improvisées dans les quartiers les plus chauds de la wilaya de Skikda. Le commandement de la 5e Région militaire a appelé les forces héliportées à intervenir pour détruire les caches susceptibles de constituer des abris pour les terroristes. On apprend dans ce même contexte que les forces de sécurité qui participent à cette action militaire coordonnent leur progression sur le terrain avec les forces de sécurité agissant dans les maquis de Jijel afin d'acculer les résidus du Gspc. Selon les mêmes sources, la katibet El Fath El Mobine tente de réactiver l'activité subversive dans la région, notamment à Kerkara, théâtre de l'assassinat d'un patriote, la semaine dernière. Lors de leur progression dans les fins fonds des maquis, les services de sécurité ont réussi à désamorcer plusieurs bombes de fabrication artisanale. La poursuite des opérations militaires contre la horde sauvage est observée dans une douzaine de maquis. Outre Skikda et Jijel, Batna, Khenchela, Biskra, Tébessa, Chlef, Aïn Defla, Boumerdès, Blida, Bouira, Tizi Ouzou et Béjaïa sont aussi des régions où les forces de sécurité ne connaissent pas de répit.