Les soumissionnaires devront déposer leurs offres au plus tard le 5 septembre prochain, date fixée pour l'ouverture des plis. Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a lancé un avis d'apel d'offres national et international pour la réalisation des passeports et cartes d'identité biométriques et électroniques (Cnibe). Les soumissionnaires devront déposer leurs offres au plus tard le 5 septembre prochain au niveau du ministère, date à laquelle les plis seront ouverts lors d'une séance publique. Ainsi, le ministère de l'Intérieur a donné son feu vert pour ce projet ambitieux, dicté par le contexte international, notamment américain et européen, qui n'est revenu à l'ordre du jour qu'en mai 2008. En effet, le ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni avait, alors annoncé la mise en route prochaine de ces importantes pièces d'identité. M.Zerhouni avait alors indiqué qu'il ne restait plus que quelques détails pratiques à étudier avant l'exécution de ce plan de numérisation des cartes d'identité et des passeports. Détails desquels, il semble être venu à bout aujourd'hui. Ce qui sans doute explique la lenteur inusitée avec laquelle il est procédé au renouvellement et à l'acquisition de nouveaux passeports, causant beaucoup de désagréments aux citoyens, en attendant la mise en circulation des documents biométriques attendue avant 2010 si l'on s'en tient au calendrier fixé. Ce dernier est conditionné par les instructions de l'organisation internationale de l'aviation civile (Oiac) fixant la date du 1er avril 2010 comme dernier délai pour la mise en circulation des passeports biométriques et électroniques pour l'ensemble de ses Etats membres. Par ailleurs, cette opération entre dans le cadre des réformes au niveau national qui touche les grandes structures de l'Etat et l'économie du pays, initiées par le Président de la République afin de moderniser la société. Ainsi, les autorités algériennes s'attellent désormais à la mise en circulation de ces documents numériques. Mieux, ces derniers sont, a priori, l'un des plus importants projets sur lesquels travaillent certaines entreprises algériennes qui ont massivement investi dans des équipements de dernière génération et fabriquent la carte électronique au même titre que le permis de conduire électronique, la carte grise électronique ou le passeport biométrique. Le tout en exploitant le système américain d'identification digitale Afis (Authentifing Finger System) développé par le FBI. Signalons enfin que l'avènement de ces documents modernes a, jusque-là, souffert de quelques lenteurs. Particulièrement la problématique de l'autorité de sécurité qui s'est posée à un moment avec acuité. L'Algérie n'avait pas alors désigné l'autorité de sécurité en charge de ces procédures. Cette autorité aura pour rôle de garder le code secret que renferme chaque document. En effet, chaque pièce aura une sorte de clé informatique ou PKI (Public Key Informatique) qui est un code secret et qui assure la conformité du document.