Décidément, les matches se suivent et les résultats et le suspense demeurent. Pour la quatrième saison consécutive le trophée est revenu aux Mouloudéennes aux dépens de leurs éternelles rivales, les Olympiennes d'Alger. Stimulées par leur titre de champion, les protégées de Ouchia ont dû puiser toute leur énergie pour venir à bout d'une formation très accrocheuse. Décidément, les matches se suivent et les résultats et le suspense demeurent. Comme lors des deux dernières éditions, les Mouloudéennes ont eu toutes les peines du monde à s'adjuger leur 8e trophée, après leur succès face aux Olympiennes après avoir été forcées de jouer les prolongations. Cette finale, la 4e consécutive entre les deux équipes, a connu, comme à l'accoutumée, une grande intensité, même si les filles du coach Kamel Ouchia ont essayé de se mettre à l'abri, en menant par 6-1 après un quart de jeu. Cette avance de 5 buts n'a nullement impressionné les Olympiennes qui se sont mises patiemment à l'ouvrage en réduisant progressivement l'écart (10-08) à la 25', avant de rétablir l'équilibre (10-10) à la 29', malheureusement sans pouvoir empêcher les Mouloudéennes d'atteindre la pause avec un but d'avance (11-10). La 2e mi-temps a été plus intense et riche en rebondissements, notamment dans le dernier quart d'heure, où les Mouloudéennes ont usé de leur grande expérience pour mener à la marque jusqu'a la 47e minute (15-12 puis 17-13). Mais c'était compter sans la farouche volonté des protégées du coach olympien Ali Amoura, qui reprenaient confiance pour remonter leur handicap. C'est ainsi qu'elles arrivèrent à niveler la marque à la 25' (17-17) par l'intermédiaire de Bouzidi avant de prendre le 1er avantage de la partie (18 - 17) à la 26'. Un renversement de situation qui oblige les championnes d'Algérie à redoubler d'efforts. Un effort récompensé par le droit de disputer les prolongations après avoir égaliser in extremis (19-19). L'extra-time n'a pas empêché les deux équipes de se livrer à fond, malgré l'extrême fatigue notamment en cette période estivale. Les Olympiennes mises en confiance après ce retour en force ont continué de mener à la marque, la dernière fois, à 22-21. Malheureusement pour elles, et comme l'a souligné la gardienne de but en fin de partie, Oulamara «dans ce genre de compétition, l'équipe qui possède les individualités capables de faire la différence dans les moments décisifs l'emporte». Un constat qui s'est vérifié réellement sur le terrain. Les Mouloudéennes, sentant le trophée leur échapper, ont retrouvé comme par enchantement leurs automatismes pour terminer le match en force marquant quatre buts consécutifs et remportant ainsi une victoire qui a été longue à se dessiner devant des Olympiennes qui n'ont pas du tout démérité. Bien au contraire!