Seize projets concernant des programmes d'action sont actuellement en cours d'examen et seront signés lors de la 2e session de la Haute commission mixte de coopération algéro-syrienne, a déclaré jeudi à Alger, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. En marge de la séance de clôture de la première session du comité de suivi algéro-syrien tenue à la résidence El Mithak (Alger), M.Messahel a souligné que cette session a permis de «procéder à une évaluation globale et exhaustive de la coopération entre les deux pays et a défini de nouveaux programmes d'action à même de renforcer le partenariat et la coopération entre les deux pays». Le comité a examiné avec «attention» les questions restées plus en suspens en vue de les résoudre dans les brefs délais, a-t-il ajouté précisant qu'il s'agissait «d'un malentendu entre deux entreprises de céréales et de transport ferroviaire». A ce propos, il a été convenu de régler ces problèmes «de manière cordiale», a précisé le ministre. Pour ce qui est des questions humaines se rapportant notamment aux communautés algérienne et syrienne vivant dans les deux pays, M.Messahel a mis l'accent sur l'impératif «de mettre en place un cadre juridique de nature à organiser la circulation des personnes entre les deux pays». «A cet effet, une commission bilatérale se réunira prochainement pour l'élaboration d'une nouvelle formule définitive d'une nouvelle convention ayant trait à la question de la résidence», a-t-il précisé. Réagissant à une information publiée ce jeudi par un journal selon laquelle la communauté algérienne en Syrie compterait quelque 700.000 ressortissants algériens, M.Messahel a déclaré que ce chiffre était «exagéré», soulignant que le nombre d'Algériens établis en Syrie ne dépasse pas les 6000. Il a souligné dans ce sens l'importance de «vérifier les chiffres» relevant qu'un «grand nombre de Syriens résident en Algérie de manière illégale et que des Algériens se trouvent dans une même situation en Syrie». Il est important de prendre en charge cette question «dans un cadre légal» ce qui a conduit à réfléchir à élaborer une nouvelle convention à même d'assurer la circulation et la résidence des ressortissants des deux pays dans un cadre juridique et conformément au principe de réciprocité.