Une brochette de vedettes parmi lesquelles figurent El Ghazi, Boudjemaâ Agraw, Louisa, Célina et Gnawa, entre autres, est attendue pour tenir le haut de l'affiche de la 7e édition du Festival de la musique kabyle, prévue à Béjaïa, du 5 au 8 août, selon les organisateurs. Beaucoup d'invitations ont été lancées afin d'enrichir au mieux les plateaux et surtout donner une plus grande plus-value à l'événement, à la base, ouverte aux artistes en herbe et à la nouveauté pour jouer et/ou présenter des oeuvres inédites, selon les mêmes sources. «Le but est de mettre en valeur les nouveaux artistes mais aussi faire découvrir la richesse du patrimoine musical de la région au plan musical et textuel», a affirmé Hakim Zidane, membre du comité organisationnel. Neuf plateaux, répartis entre le théâtre Abdelmalek Bouguermouh, la Maison de la culture et l'esplanade de la place Gueydon sont retenus pour faciliter la proximité avec le public en général, et les estivants, en particulier, notamment ceux en visite dans la wilaya. Organisé par le Comité des fêtes de la ville de Béjaïa, l'événement est dédié en hommage à une figure de proue de la chanson kabyle, cheikh Abdelwahab Abdjaoui, compagnon proche de Saddek Abdjaoui, qui a beaucoup oeuvré pour la promotion de ce patrimoine, qu'il s'agisse du genre andalou ou moderne. Né en 1925, cheik Abdelwahab, qui était animateur à la radio de Béjaïa avant et après l'Indépendance, a produit un répertoire de plus de 100 chansons dont la plus connue de toutes et qui garde encore toute sa fraîcheur Ah bel yazit chantée et interprétée en duo avec cheikh Saddek et qui a été montée sur scène au théâtre. L'oeuvre étant par ailleurs, un conte qui traduit les péripéties d'une rencontre entre un chacal et un coq.
