La coquette capitale de la Mekerra, longtemps confinée dans une léthargie, connaît un regain d'activité la propulsant sous les feux de la rampe. Avec le lancement dimanche soir de la 19e édition du Festival du raï, Sidi Bel Abbès renoue de plus belle avec l'ambiance des grands jours, s'adjugeant une place de pôle d'attraction et de rayonnement culturels. Les responsables locaux, en charge de l'animation culturelle ne semblent pas chômer depuis le début de l'année en cours, pour avoir organisé coup sur coup, plusieurs manifestations d'envergure, la dernière en date est le Festival international de la danse populaire. La coquette capitale de la Mekerra, longtemps confinée dans une léthargie, connaît un regain d'activités la propulsant sous les feux de la rampe. Les délégations de différentes régions du pays et d'autres nations s'y sont relayées, créant un patchwork de sons et de couleurs. Par choix ou par enchantement, la cité chère aux Beni Ameur défraie la chronique culturelle, cédant la scène à de grands moments de liesse, au bonheur de sa population et de ses invités de marque. Toutes les formes d'expression artistique étaient présentes. Du film amazigh à la musique raï en passant par le théâtre et la danse. Une ville qui a retrouvé toute sa fraîcheur avec l'organisation d'importants rendez-vous culturels à la faveur de la 2e édition du Festival culturel panafricain en Algérie, de la tenue récemment du Festival international de la danse populaire. Ce rendez-vous international a été, de l'avis de nombreux festivaliers, une occasion de plus pour recréer cette vie culturelle et rehausser l'image d'une ville chaleureuse et hospitalière. Forts de cette expérience, les acteurs de la culture entendent persévérer dans cette quête du renouveau culturel à Sidi Bel Abbès, dans l'espoir que le Festival du raï soit couronné de succès.