La Banque extérieure vise à assurer aussi ses partenaires «d'un accompagnement soutenu» dans le cadre de leur politique de développement et d'exploitation. Des rencontre régionales seront organisées par la Banque extérieure d'Algérie (BEA) avec sa clientèle à partir du 30 août, pour expliquer les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009. Ces réunions auxquelles seront conviés les dirigeants des groupes économiques obéit à la méthode fondée sur l'approche de proximité adoptée par cette banque à l'effet d'apporter les éclairages nécessaires et de répondre aux attentes et préoccupations de sa clientèle. «Des commentaires et explications seront développés à cette occasion, à l'endroit de ses clients afin de les rassurer et leur démontrer les bienfaits de la politique entreprise par les pouvoirs publiques et déclinée, notamment dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009», lit-on dans le communiqué parvenu à notre rédaction. La Banque extérieure vise à assurer aussi ses partenaires «d'un accompagnement soutenu» dans le cadre de leur politique de développement et d'exploitation. Ces rencontres, notons-le, interviennent au coeur de la grande polémique soulevée aussi bien par les gérants de groupes économiques nationaux qu'internationaux au sujet de la nouvelle démarche économique du gouvernement. Les autorités, qui ont pris conscience du flou régnant dans le monde des affaires, se sont vu obligées d'intervenir à plusieurs reprises pour lever les zones d'ombre. Parmi les mesures prises, figure la création d'une cellule de veille et de vigilance au sein de l'Abef (Association des banques et des établissements financiers). Deux principaux objectifs sont assignés à cette nouvelle structure. Il s'agit de la publication et de la diffusion des modalités d'application des récentes dispositions prises par le gouvernement dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC), touchant le commerce extérieur, lesquelles, outre de veiller à une meilleure homogénéité de l'application des nouvelles règles bancaires. Par ailleurs et afin de répondre aux préoccupations exprimées par les milieux d'affaires nationaux au sujet du crédit, de la Banque extérieure d'Algérie (BEA) M.Mohamed Loukal président-directeur général a annoncé que cette institution offre, désormais, notamment aux importateurs des matières premières, des crédits documentaires (Credoc) «à paiement différé» ainsi que le crédit-relais, cela dans le sillage de la loi de finances complémentaire 2009. A travers ces instruments de paiement, cette banque publique va proposer aux importateurs la mise en place de Credoc à paiement différé pour des échéances respectivement de 30, 90 et 180 jours et pouvant même aller jusqu'à un an. «Il s'agit de mettre en place une ligne de trésorerie supplémentaire à l'effet de permettre aux clients importateurs de bénéficier d'une aisance de trésorerie sous forme de crédit-relais», explique M.Loukal dans une déclaration à l'APS. Si l'importateur n'est pas en mesure de payer son crédit à la fin de l'échéance, la BEA peut transformer son Crédoc en un crédit-relais. Sont exclus de cette mesure, les importateurs spécialisés dans la revente en l'état, exception faite de certains produits stratégiques. La BEA compte également accompagner les entreprises dans des négociations relatives aux délais, prix et frais grâce à son réseau de correspondants à l'étranger.