L'économie algérienne fortement tributaire de la rente des hydrocarbures    Ooredoo au rendez-vous de l'ICT Africa Summit 2025    Les agriculteurs mostaganémois dénoncent et défient les spéculateurs    Des associations espagnoles dénoncent    L'arbitre de la rencontre USMK-PAC au box des accusés !    Sous les eaux : Quand la pluie révèle l'incompétence    Les tombeaux royaux de Numidie proposés au classement ''dès l'année prochaine''    Convergences transcendentalement divergentes entre l'art et la religion    L'arbitrage au centre des critiques    Chargé par le Président de la République, Attaf arrive à Stockholm en visite officielle    Une délégation russe visite l'AAPI pour s'enquérir du système national d'investissement    CSJ: création d'un réseau de la jeunesse pour la sécurité hydrique et le développement durable    Le ministre de la Communication souligne le rôle important des médias pour relever les défis de l'heure    L'entreprise chinoise LONGI présente à l'AAPI un projet de fabrication de panneaux solaires en Algérie    Ministère de la Culture et des Arts: journée d'étude pour évaluer la performance des établissements de formation artistique    Les agissements des autorités de transition au Mali à l'égard de l'Algérie font partie d'un vaste complot    FAF: "Ziani va nous rejoindre à la DTN"    Ghaza connaît la pire situation humanitaire depuis le début de l'agression sioniste    Le ministère de la Justice annonce les résultats de l'épreuve écrite du Concours national d'accès à la profession de traducteur-interprète officiel    ONSC : concours national de la meilleure vidéo de sensibilisation à la lutte contre la drogue destinée aux étudiants    Haltérophilie: Kamel Saïdi élu membre du bureau exécutif de l'UA de la discipline    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Chef d'Etat-major de la Défense du Rwanda    Tissemsilt: décès du Moudjahid Adila Salah    Un programme sportif suspendu    Feux de récoltes : lancement d'une campagne de prévention dans plusieurs wilayas du sud du pays.    Accidents de la route : 39 morts et 1526 blessés en une semaine    L'entité sioniste occupe de nouveaux territoires palestiniens    Une épreuve pas facile à supporter    Sur les traces de l'architecture ottomane dans l'ancienne capitale du Beylik du Titteri    Championnat d'Afrique de football scolaire 2025: les Algériens fixés sur leurs adversaires    Constantine : clôture de la 14e édition du Festival culturel national de la poésie féminine    Diolkos, le père du chemin de fer    15.000 moutons accostent au port d'Alger    Les lauréats des activités culturelles organisées dans les écoles et collèges honorés    «Construire un front médiatique uni pour défendre l'Algérie»    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Ali Ben Bongo favori pour succéder à son père
PRESIDENTIELLE AU GABON LE 30 AOÛT
Publié dans L'Expression le 27 - 08 - 2009

Les observateurs estiment que l'ex-ministre de la Défense, Abi Ben Bongo, a les meilleures chances d'accéder au poste laissé vacant par son père.
Après 41 ans de pouvoir d'Omar Bongo, le Gabon va élire un nouveau président dimanche lors d'un scrutin à un tour dont la «régularité» est décriée par l'opposition et qui rassemblera pas moins de 23 candidats, dont Ali Ben Bongo, le fils du président décédé en juin. «Changement», «Rupture», «Alternance». Ces trois mots ont fleuri sur les affiches de la campagne et les 23 candidats à l'élection présidentielle les utilisent en permanence. Même Ali Ben Bongo, pourtant investi par le Parti démocratique gabonais (PDG) fondé par son père et qui représente la continuité du régime, souligne souvent qu'Omar Bongo avait fait en 2008 un «bilan très critique de la situation dans notre pays». Pendant la campagne haute en couleurs, chacun a promis une gestion plus rigoureuse des deniers publics et une meilleure redistribution des richesses dans ce pays pétrolier gangrené par la corruption. Cinq ministres et celui qui était Premier ministre lors du décès d'Omar Bongo, dont le régime fut souvent taxé de clientélisme, figurent parmi ces candidats. Fort du soutien du PDG et d'un budget de campagne qui semble inépuisable, Ali, 50 ans, est le favori du scrutin, même s'il n'existe aucun sondage fiable et public. Dans les QG des candidats et les ministères, des chiffres contradictoires circulent. Un trio semble se détacher: Ali Ben Bongo, l'ancien Premier ministre Casimir Oyé Mba, qui avait brigué l'investiture du PDG, et l'opposant Pierre Mamboundou, en lice pour une coalition de partis, semblent les mieux placés. L'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obame, indépendant, et l'ancien hiérarque devenu opposant, Zacharie Myboto, conservent leurs chances, dans un scrutin qui s'annonce serré. Paul Mba Abessole, ex-opposant rallié au régime, l'ex-Premier ministre Jean Eyéghe Ndong, les opposants Jules Bourdes Ogouliguende et Luc Bengono Nsi, le candidat autoproclamé de la société civile Bruno Ben Moubamba sont distancés, selon ces estimations. «Ali est favori: la machine du PDG est habituée à contrôler les élections et on peut être élu avec moins de 20% des voix. Le morcellement l'avantage», souligne un politologue gabonais sous couvert de l'anonymat. Un collectif de 12 candidats, dont les principaux poids lourds, ont réclamé en vain le report du scrutin dénonçant des «irrégularités flagrantes». Le collectif souligne notamment que le corps électoral de 813.000 votants est «bien trop grand» par rapport à la population réelle de 1,5 million d'habitants. Dans la population, un slogan circule «TSA» (Tout sauf Ali). Un collectif des «Partisans du changement», la chanteuse Annie Flore Batchiellilys et même le candidat Jean Eyéghe Ndong militent pour une candidature unique de l'opposition. Des ralliements pourraient intervenir. Des méthodes moins élégantes tentent de disqualifier Ali: une rumeur insidieuse circulant sur Internet et par SMS affirme qu'il est un enfant Nigérian adopté et qu'il n'est donc «pas Gabonais». Le vote ne s'établira pas forcément autour des idées. «Je perçois une tonalité identitaire inquiétante», souligne M.Oyé Mba, pointant une «ethnisation» du scrutin entrevue aussi par des nombreux observateurs. Beaucoup d'électeurs pourraient se déterminer en fonction de leur ethnie et de celle du candidat. Omar Bongo, de l'ethnie minoritaire des Batéké, avait mis en place un système reposant sur un savant dosage des ethnies aux postes-clés. Dans l'entourage de certains candidats fang, ethnie à la majorité relative (entre 30% et 40%), on n'hésite pas à jouer sur cette corde pour faire le plein de voix mais le «TSF» (Tout sauf les Fang), qui pourrait faire le jeu d'Ali, fait aussi son chemin.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.