Changements climatiques et rôle de l'information climatologique dans la lutte mondiale contre les impacts de ces changements, tels seront les principaux thèmes de la 3e Conférence mondiale sur le climat organisée du 31 août au 4 septembre à Genève par l'Organisation mondiale de météorologie (OMM). Ayant pour thème «En savoir plus sur le climat pour préparer l'avenir», cette conférence verra la participation des représentants de haut niveau de plus de 150 pays, de scientifiques, prestataires de services climatologiques et dirigeants d'entreprises d'envergure mondiale, soit quelque 1 500 personnes. L'objectif principal de ce rendez-vous est d'affiner les services climatologiques et de mieux les adapter aux impératifs de la planification socio-économique. Les débats porteront, notamment, sur la manière dont les divers secteurs de la société mettent ou pourront mettre à profit les prévisions climatologiques pour s'adapter à l'évolution du climat. Cette rencontre devrait d'abord déboucher, selon les experts, sur un cadre mondial pour les services climatologiques qui devrait permettre aux décideurs de disposer d'informations sur le climat pour des échéances allant de plusieurs saisons à plusieurs décennies. Les travaux de cette conférence mondiale seront axés, principalement, sur la gestion des risques climatiques, les avantages socio-économiques de l'information climatique, le progrès de la prévision du climat, le climat et la santé, le climat et l'énergie renouvelable et le climat et l'eau. Cette rencontre sera sanctionnée par une déclaration finale de la conférence avec plusieurs recommandations qui seront émises par les experts contenant les mesures à prendre par les décideurs pour la protection du climat et de l'environnement, et ce, afin de faire face aux risques climatiques et leur impact. Des organisations mondiales ont averti que tout réchauffement de la planète dépassant 2 degrés à la fin du siècle, risque d'entraîner des extinctions massives d'espèces animales et végétales et des «changements spectaculaires» dans les milieux naturels. Une telle augmentation de la température exposerait à la famine jusqu'à 400 millions de personnes dans le monde et entre 1,2 et 3 milliards de personnes souffriraient d'un accès insuffisant à l'eau, précise la même source.