Le Néerlandais Johan Cruyff, qui devait être l'un des ambassadeurs de la candidature de la Belgique et des Pays-Bas à l'organisation du Mondial-2018 réserve encore sa réponse, explique-t-il lundi dans sa chronique au quotidien néerlandais De Telegraaf. «Je ne deviendrai l'ambassadeur que si je sens que la candidature est largement soutenue. Que tout le monde la supporte. Je n'ai pas encore ce sentiment, donc je veux au mieux donner des conseils mais pas encore en être le représentant officiel», déclare Cruyff, 62 ans, sans donner plus d'explications. L'ancienne icône du football Oranje devait être avec d'autres vedettes du sport -le Néerlandais Ruud Gullit, la Belge Justine Henin et le Français Christian Karembeu notamment- l'un des ambassadeurs de la candidature belgo-néerlandaise pour la Coupe du monde 2018, voire celle de 2022. Son hésitation est un coup dur pour les fédérations belges et néerlandaises. Cette dernière a réagi lundi en niant tout «malentendu avec Cruyff» et en le «remerciant pour son implication». Le Comité exécutif de la FIFA choisira fin 2010 les pays retenus pour organiser les éditions 2018 et 2022. Plusieurs pays ou paires de pays ont déjà déposé leurs candidatures pour les Coupes du monde 2018 ou 2022. L'Angleterre, l'Australie, la Belgique et les Pays-Bas (candidature commune), l'Espagne et le Portugal (candidature commune), les Etats-Unis, l'Indonésie, le Japon, le Mexique et la Russie postulent pour 2018 ou 2022. La Corée du Sud et le Qatar se sont inscrits pour 2022.