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Le cinéma algérien en fête à Bobigny
9ES RESONANCES
Publié dans L'Expression le 14 - 10 - 2009

A l'occasion de cette édition, le public découvrira un émouvant documentaire belge sur Ali Zaâmoum, Les Racines du brouillard de Dounia Bouvet-Wolteche.
En Seine Saint-Denis, le Magic Cinéma de la ville de Bobigny est devenu au fil des ans un lieu de référence de la cinématographie internationale et algérienne, entre autres.
Chaque année, vers le 17 octobre, un rendez-vous est organisé autour de l'Algérie.
Films, débats, expositions sont autant d'occasions de rencontres.
Le niveau des échanges est élevé au regard des invités (et donc du public habitué) qui sont venus, depuis plus de deux décennies au Magic: Mastroianni, Oliveira, Godard, Varda, Demy, Chahine, Michel Khleifi, Rachid Mashrawi, Mikhalkov, Olivier Dahan, Elias Sanbar, Bellochio, Theodorakis, Angeloupolos, Wajda, Jeanne Moreau, Marianne Faithful, Claudia Cardinale, Hanna Shigula, Peter Brook, Samy Frey, Harold Pinter, etc.
La liste est longue, elle frôlerait, aisément, le millier d'invités venus pour des avant-premières, ou dans le cadre des deux festivals, «Théâtre au Cinéma» et «Résonances».
Avec l'Algérie, le rapport est privilégié, Dominique Bax, la directrice, a ouvert grandes les portes du cinéma à tous les cinéastes algériens venus montrer leurs fictions, leurs documentaires et leurs courts-métrages.
Au point que nombre de festivals dans le monde contactent cette structure pour organiser leur rétrospective algérienne, le dernier en date est moyen-oriental...
Durant la tragédie nationale, ce lieu était devenu, par la force des choses, une deuxième cinémathèque «algérienne». Certains ont même bénéficié d'une aide afin de financer un sous-titrage, ou finir une postproduction. Là aussi des noms familiers ont défilé dans les deux salles du «Magic»: Lakhdar-Hamina, Mohamed Bouamari, Fettouma,Yamina Chouikh, Mohamed Chouikh, Hadjadj, Ben Brahim, Bahloul, Beloufa, Teguia, Yamina Benguigui, Karim Traïdia, Kamel Dehane, Saïd Ould-Khelifa, Azzedine Meddour, Abderrahmane Bouguermouh, Mahmoud Zemmouri, Okacha Touita, Rachid Benhadj, Amor Hakkar.
Il s'est même trouvé une boîte de production nationale pour envoyer une dizaine de stagiaires pour une formation.
Pour mémoire, le premier Festival du film amazigh a eu lieu, en 2003, à Bobigny.
Cette année-là et dans le cadre de «Théâtre au Cinéma», un hommage particulier a été rendu à Kateb Yacine et Abdelkader Alloula.
C'était la première fois que l'ensemble de leurs travaux ont été montrés en une seule fois avec les débats qui vont avec... Sid Ahmed Agoumi, après avoir fait vibrer l'assistance avec les Dires de Alloula, sur cette même scène, était revenu l'année dernière pour faire courir un frisson dans une assistance venu écouter Mahmoud Darwih. Cette année, donc, et dans le cadre de ces 9es Rencontres du cinéma citoyen (14-20 octobre), un focus est spécialement dédié à l'Algérie, dans une programmation qui s'intéresse à tout ce qui fait débat dans le monde (Iran, Palestine) en plus des luttes sociales en France.
«Le Focus sur l'Algérie permettra de découvrir un pays de la Méditerranée très proche de nous, autrement que par les images tronquées que font circuler certains médias, et de découvrir une cinématographie riche et diversifiée. Nous vous convions donc à rencontrer, tout au long de cette semaine, ces cinéastes du probable, mais aussi de l'indicible, qui interrogent et dénoncent tant cet ´´autre´´ cinéma de lutte et nous suggèrent qu'il existerait bien des voies autres à même de conduire vers un monde moins égoïste et plus fraternel, plus solidaire! C'est sur ce terreau qu'il nous prend à espérer que la vie imite l'art» dira, à ce sujet, Catherine Peyge, maire de Bobigny.
A l'occasion de cette édition de Résonances, le public découvrira un émouvant documentaire belge sur Ali Zaâmoum, Les Racines du brouillard de Dounia Bouvet-Wolteche, un autre autour d'un trio d'habitués du Magic Cinéma, René Vautier, Yann Le Masson et Pierre Clément, Algérie, d'autres regards de Raphaël Pillosio, Ghorba, légende une pépite signée Amel Kateb, qui fait ainsi sa première apparition publique, Nadia Cherabi rencontrera des collectifs autour de L'Envers du miroir, Abdelkrim Bahloul sera aussi de la fête avec Voyage à Alger enfin, outre Vivantes! et London River de Rachid Bouchareb, l'événement sera sans conteste la première projection en France de Ben Boulaïd de Ahmed Rachedi, en présence du réalisateur et de son acteur, Hacène Kechache.
«C'est un coup de projecteur sur l'Algérie, à travers une sélection de films totalement immergés dans le contexte politique et social. Selon leurs sensibilités, les cinéastes s'orientent vers les sujets où se croisent les combats d'hier et les luttes d'aujourd'hui, la guerre et l'indépendance, le statut et l'émancipation de la femme, la poursuite et la transmission des engagements...
Les oeuvres proposées ici nous montrent à quel point le cinéma algérien est intimement lié à l'histoire, tout en osant de nouvelles écritures cinématographiques», estime, pour sa part, la directrice du Festival qui rappelle que cette session est aussi un hommage à un autre «lien» entre les deux pays, récemment disparu, le regretté Francis Jeanson.


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