La plupart des oeuvres consacrées par le jury de la 73e édition du Festival de Cannes, ont été analysées par L'Expression, durant cette dizaine de jours où la planète cinéma occupait le centre de la galaxie artistique.
Les films vont maintenant (...)
Les nouvelles sont aussi bonnes que rassurantes, leurs porteurs s'appellent Marco Bellochio, Wim Wenders pour ne citer que les derniers cinéastes programmés dans cette 76e édition, qui, malgré quelques couacs (retards répétés dans les horaires, (...)
Il y a plusieurs types de fraises, comme il y a plusieurs façons de les déguster (ou pas). Au cinéma, il est impensable d'aborder ce sujet sans évoquer «Les Fraises sauvages», pas seulement parce qu'elles seraient... suédoises (exotisme quand tu (...)
Une douzaine de films, en compétition, ont été montrés à ce jour au public, professionnel et cinéphile, qui se compte par milliers sur une Croisette, qui sort de sa grisaille pluvieuse, révélant un bout de ciel bleu qui avait fini par être fantasmé (...)
De Justine Triet on avait déjà croisé deux de ses précédentes oeuvres, ici même à Cannes, «Victoria» (2016), «Sybil» (2019). Cette cinéaste déjà remarquée avec son premier film «La Bataille de Solferino» (2013), est arrivée pour cette 76e édition (...)
«À la radio, j'ai entendu Olfa parler de l'histoire tragique de ses filles. J'ai été interpellée, bouleversée par son récit. Là aussi, il s'agissait de l'histoire d'une mère et de ses quatre filles adolescentes. Olfa m'a immédiatement fascinée. J'ai (...)
«When the legend becomes facts, print the the legend» disait James Stewart dans le beau film de John Ford, «L'homme qui tua Liberty Valance» (1962)... Cette réplique nous revint aussitôt en mémoire, lorsque cette grande star, Michaël Douglas arriva (...)
Lorsqu'à la fin de la belle cérémonie d'ouverture, Michael Douglas, heureux récipiendaire d'une Palme d'honneur et l'icône Catherine Deneuve, après avoir déclaré ouverte la 76 édition du festival de Cannes, emboitèrent le pas à la maitresse de (...)
Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est cette propension à la mutualisation d'une certaine façon de rendre compte des films, elle est le fait, souvent, de plumes bien affûtées, par le temps et le talent certes, mais quand même... En effet, bien des (...)
Comme chaque année, L'Expression est l'un des rares journaux algériens à assurer la couverture du Festival de Cannes. Il fait partie des trois principaux festivals cinématographiques internationaux avec la Mostra de Venise et la Berlinale. C'est un (...)
Rude soirée (de clôture) pour le président Vincent Lindon et son jury. Les initiés aux rituels, en pareilles circonstances, ont certainement décelé la même impression de gêne rendue, pourtant invisible, par le talent de ces artistes qui ont (...)
Un premier film tunisien «Sous les Figues», une jeune cinéaste, Erige Sehiri, de jeunes actrices qui prennent pour la première fois l'avion, pour venir de l'autre bout de la Tunisie, offrir au public de la Quinzaine des Réalisateurs, leur histoire, (...)
Liège est depuis toujours un studio à ciel ouvert pour les frères Dardenne, qui ont su regarder avec réalisme, mais aussi tendresse ce paysage sinistré par la désindustrialisation qui aura connu la prospérité, avec l'âge d'or de l'industrie (...)
Mardi en soirée, Rima Abdul-Malek, la nouvelle ministre de la Culture, montait les marches en compagnie de six jeunes qui avaient été refoulés d'une projection, leur Pass tout fier, mais aussi incrédules presque de se retrouver foulant le tapis (...)
On pensait que David Cronenberg avait, depuis le temps, épuisé sa réserve futuriste, mais l'auteur de «Crash» (1996), erreur fatalitas (!), devait avoir plus d'une malle dans son grenier. Cette fois il y a épuisé la matière de son dernier opus «Les (...)
«Je n'avais pas l'intention de réaliser un film de serial killer. En revanche, je voulais faire un film sur une société devenue tueuse en série. Le film aborde la misogynie profondément ancrée dans la société iranienne, qui n'est pas (...)
On avait crû que la chute du mur de Berlin, en 1989, avait rabattu les cartes... Les dernières irruptions populistes au niveau de certains Etats de l'ancien bloc de l'Est, ont tôt fait de prouver le contraire. Mais on ne pouvait imaginer que les (...)
Taha Hussein, l'écrivain égyptien qui a toujours eu plus d'adeptes que de lecteurs, en évoquant Paris, parlait alors de «la ville des anges et des démons», une cité qu'il associait à sa «destinée». Puisque parti y soutenir à la Sorbonne une thèse (...)
Tout le monde a pris ses marques ou presque. Les choses sérieuses, ont bel et bien commencé. On s'apprête à enfiler les films, comme d'autres des perles, sauf que le calibre est, cette fois, souvent assez conséquent, la durée excède parfois plus de (...)
Une belle soirée d'ouverture, qui restera longtemps dans la mémoire des festivaliers, sevrés depuis plus de deux ans de ces moments magiques d'émotion partagée en communion, dans les différentes salles obscures qui accueillent chaque année plus (...)
Certes, sur la Croisette, tout le monde est content de se retrouver (presque) «comme avant» et rien qu'à cette idée les mines s'illuminent, la banane quoi! Sauf qu'il y a, dans l'air, comme dirait le philosophe Vladimir Jankélévitch entre «Le (...)
Il y avait certes, un air diffus de satisfaction de se retrouver, presque comme «avant», jeudi dernier dans cette salle de cinéma, sur les Champs Elysées, devenue depuis le temps, lieu du rendez-vous annuel des critiques et du binôme Thierry Frémaux (...)
De mémoire de festivalier, jamais un palmarès n'a recueilli une adhésion totale, de même qu'aussi loin que remonte les souvenirs, aucune soirée de clôture n'aura été si cafouilleuse à tout point de vue... Les membres du jury donnaient l'impression (...)
Pour sa première participation à la Compétition, Nabil Ayouch a frappé là où on ne l'attendait pas forcément, au cortex, ce réceptacle des sensations les plus élevées du cerveau. Là où se «reset» la mémoire, entre autres, cette bande passante que la (...)
Un film iranien sur la Croisette laisse dans l'expectative plus d'un badgé (20 000 au lieu du double), malgré la pléthore de titres, toutes sections confondues. Même attente donc, même si elle est un peu plus exacerbée, s'agissant de Asghar Farhadi (...)