«C'est la seconde fois de ma carrière que je me retrouve dans la presse pour une histoire du même genre». Fabio Cannavaro, le capitaine de la sélection italienne de football, s'est emporté contre les interrogations de la presse sur son contrôle positif à la cortisone et a affirmé avec force qu'il avait «la conscience tranquille», mardi, à Florence où il s'entraîne avec l'Italie en vue du match contre Chypre. «J'ai ma conscience tranquille. Quelqu'un se fait piquer par une guêpe et se retrouve dans les journaux comme s'il s'était dopé. Quand c'est arrivé, j'ai cru que je faisais un rêve. Les journaux et la télévision sont allés trop loin», a affirmé Cannavaro devant la presse au centre d'entraînement de la Squadra Azzurra, qui a obtenu son ticket pour le Mondial-2010 depuis samedi et son match nul (2-2) en Eire. «La presse a exploité de manière disproportionnée cette histoire», a tonné le capitaine italien, absent à Dublin en raison d'une suspension. Samedi, le procureur antidopage du Comité olympique italien (Coni), Ettore Torri, avait demandé l'abandon de la procédure contre Cannavaro, contrôlé positif en août à la cortisone après avoir pris un médicament antiallergique pour soigner une piqûre de guêpe. Comme il s'agissait d'un cas d'urgence, la demande d'autorisation à des fins thérapeutiques (AUT), obligatoire pour la prise de corticoïdes selon le code mondial antidopage, n'avait été faite qu'après coup par la Juventus et le contrôle positif avait eu lieu entre-temps. «C'est la seconde fois de ma carrière que je me retrouve dans la presse pour une histoire du même genre. A l'époque (2005), j'étais trop bête de me laisser filmer (en train de recevoir une substance par perfusion), même si le produit n'était pas interdit», a regretté Cannavaro. «J'espère qu'il n'y aura plus l'ombre d'un doute sur ma carrière qui a été exemplaire et toujours menée selon les règles», a conclu le champion du monde 2006.