L'intégriste jordanien Abou Mohamed Al-Maqdissi a fait part de son approbation sans réserve au terrorisme sévissant en Algérie. Même si un net recul des actes terroristes a été enregistré depuis le mois de juillet, les forces de sécurité demeurent très mobilisées dans les zones urbaines, les maquis et les axes routiers, notamment des grandes villes particulièrement touchées par une activité terroriste. Des sources très bien informées ont confié que le dispositif sécuritaire mis en place a été d'une grande efficacité. Cependant, pour eux, le recul du Gspc, branche présumée d'Al Qaîda au Maghreb islamique, ne veut en aucun cas dire que le terrorisme est vaincu. L'on craint effectivement une recrudescence des actes terroristes, notamment après l'approbation de l'intégriste jordanien «Abou Mohamed El Maqdissi» quant à l'activité terroriste en Algérie. Pour nos sources, il n'est aucunement question d'alléger le dispositif sécuritaire ou de baisser la vigilance. A ce titre, nos sources soulignent que les forces de sécurité, tous corps confondus, ont reçu des instructions «fermes» et de «rigueur» pour poursuivre toute investigation antiterroriste. Les mêmes sources n'hésitent pas à parler de probables attentats «spectaculaires». Le retrait «énigmatique» du Gspc pourrait cacher des surprises, surtout qu'il vient d'être soutenu par l'un des salafistes les plus radicaux, Al Maqdissi qui a exprimé son soutien idéologique. De quoi motiver davantage le Gspc à remettre sur selle, de reconstituer ses troupes et réfléchir à d'éventuelles activités subversives, selon les propres termes de nos sources. Depuis qu'il est à la tête du Gspc, l'obscur Abdelmalek Droukdel alias Abou Mossaâb Abd El Ouadoud, a transformé les donnes du terrorisme dans le pays. L'ambition d'unir les terroristes du Maghreb sous sa bannière, le conduit à «vendre» son organisation terroriste en Algérie à Al Qaîda, non sans avoir réussi à instaurer une connexion entre les groupes terroristes algériens et marocains dans le but de mettre les deux pays à feu et à sang. Une série d'attentats kamikase ont secoué les deux Etats, plus meurtriers en Algérie du fait que le noyau dur de ce qu'on appellera Al Qaîda au Maghreb islamique se trouve dans les maquis denses de l'Algérie. Droukdel veut à tout prix être l'homme le plus important des réseaux terroristes et certains vont même jusqu'à le comparer à Ben Laden. Avec l'approbation de Abou Mohamed El Maqdissi, le Gspc vient de bénéficier d'un opium idéologique étranger qui n'est pas sans importance, ont soutenu nos sources, soulignant que le Gspc dispose désormais de matériaux idéologiques à même d'encourager les actes terroristes en Algérie. Même si cette organisation a perdu sa couverture religieuse et politique, elle continue d'exercer avec la bénédiction de certains «mouftis» avides de sang, pour des intérêts purement matériels en tirant profit du trafic d'armes, de sable et de drogue, des sources de financement considérables pour le Gspc.