Le projet de budget se présente avec des montants de 3081 milliards dinars en recettes et 5860 milliards dinars en dépenses. Le Conseil des ministres, réuni sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika, a examiné le projet de loi portant loi de finances pour l'année 2010 présenté par le ministre des Finances. Dans ce document il est fait mention que les importations s'élèveront à près de 37 milliards de dollars durant l'année 2010. Le projet de budget se présente avec des montants de 3081 milliards DA en recettes et 5860 milliards DA en dépenses, le déficit budgétaire attendu sera couvert par les disponibilités du Fonds de régulation des recettes dont les avoirs se situent à plus de 4000 milliards DA. Le projet de la LF 2010 a prévu 230 milliards DA pour faire face aux incidences de la révision du Salaire national minimum Garanti (Snmg) et de la mise en oeuvre du nouveau régime indemnitaire des fonctionnaires. En outre, il est prévu près de 1000 milliards DA pour la politique sociale de l'Etat, notamment la lutte contre le chômage, l'abattement sur la part patronale des cotisations sociales, dans le cadre des mesures d'encouragement à la création d'emplois par les entreprises. Comme il est prévu la création d'un fonds de bonification des taux d'intérêt pour l'acquisition ou la construction de logements, ainsi qu'aux promoteurs immobiliers, dans le cadre de programmes soutenus par l'Etat. S'agissant des dispositions législatives contenues dans le projet de la LF 2010, celles-ci portent essentiellement sur les facilitations relatives au paiement de l'Impôt sur le revenu global (IRG) et la mise en oeuvre du nouveau système comptable financier, ainsi que des dispositions en faveur de l'investissement. «Les reculs actuels de prix des hydrocarbures sont venus rappeler à tout un chacun, je l'espère, combien il est vital de mobiliser nos ressources, mais aussi nos efforts collectifs. C'est là, le message que je tenais à renouveler aux partenaires économiques et sociaux nationaux, à la veille de la réunion de la prochaine tripartite», a souligné et conclu le chef de l'Etat dans son intervention. Intervenant, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a indiqué les mesures prises en matière de sécurité applicables aux activités portant sur les équipements sensibles. Ces dispositions instaurent les règles destinées à améliorer la transparence et la traçabilité dans les transactions et la détention des équipements sensibles et partant, à garantir davantage la sécurité des citoyens contre tout détournement de la finalité de ces équipements. A cet effet, elles définissent les matériels concernés, notamment les équipements de télécommunication, y compris les équipements de communication, et les cartes à puce de téléphonie mobile, les équipements sensibles aéronautiques et routiers, ainsi que d'autres équipements de sécurité, tels que les scanners et autres appareils spécifiques de vision. Comme il a été question de la création des universités de Dely Ibrahim et de Bouzaréah.