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«On accepte qui l'on veut dans notre pays»
APRÈS LE REFOULEMENT DE FLORENCE BEAUGE, LE MINISTRE TUNISIEN DE LA JUSTICE AFFIRME
Publié dans L'Expression le 24 - 10 - 2009

«Après 50 ans d'indépendance, nous sommes un Etat souverain et nous sommes libres d'accepter qui l'on veut sur notre territoire», a souligné Béchir Tekkari.
Le ministre tunisien de la Justice et des Droits de l'homme, Béchir Tekkari, a affirmé que la mesure du refoulement de la journaliste du quotidien français Le Monde, Florence Beaugé, est une décision souveraine qui n'appelle à aucune explication ni justification. «Le refus d'entrée à cette journaliste par les autorités tunisiennes est un acte de souveraineté nationale et par définition, un acte de souveraineté n'a pas à être justifié», a répondu M.Tekkari, d'un ton sec, à des journalistes de la presse étrangère qui l'interrogeaient, avant-hier, lors de la conférence de presse qu'il a organisée à l'hôtel Africa, au centre de la capitale, Tunis.
M.Tekkari a rappelé que tout Etat a le droit d'accepter ou de refuser qui il veut sur son territoire, indiquant qu'il a été signifié à cette journaliste qu'elle ne sera pas admise sur le territoire tunisien et de ce fait, «elle n'est pas désirable en Tunisie». «Par courtoisie, nous l'avons avisée de cela», a encore précisé le ministre tunisien, avant de trancher: «Après 50 ans d'indépendance, nous sommes un Etat souverain et nous sommes libres d'accepter qui l'on veut sur notre territoire.»
La journaliste du quotidien Le Monde, Florence Beaugé a été refoulée, mardi dernier, à son arrivée à l'aéroport de Tunis. Les autorités tunisiennes lui ont reproché, notamment son parti-pris et sa malveillance à l'égard de la Tunisie. «Cette journaliste est connue pour ses positions hostiles et injustifiées envers la Tunisie. De manière systématique, elle écrit des articles malveillants sur notre pays, ce qui est contraire, évidemment, à la déontologie», a ajouté Béchir Tekkari. Toutes les démarches effectuées par la France, notamment l'ambassadeur de France en Tunisie, auprès des autorités tunisiennes pour autoriser la journaliste à couvrir les élections présidentielle et législatives de demain, ont été infructueuses. Pour le ministre tunisien de la Justice, il s'agit d'un non-événement puisque «des dizaines de journalistes étrangers sont actuellement en Tunisie et font normalement leur travail. Il est donc inutile de focaliser sur ce cas». Il y a quelques jours, l'envoyée du journal Le Monde avait effectué un séjour en Tunisie durant lequel elle avait rencontré des opposants au régime, notamment l'avocate Radia Nasraoui et son époux Hamma Hammami, chef du Parti communiste ouvrier (Pcot, interdit).
A propos de la presse étrangère, le ministre a été apostrophé par des journalistes de la BBC et de Radio France internationale qui ont dénoncé le fait qu'ils soient continuellement suivis par les services de sécurité tunisiens. «Dès lors qu'un journaliste est accrédité en Tunisie, il peut travailler librement, les services de sécurité tunisiens sont en uniforme et leur présence est de nature à assurer la sécurité publique et non d'intimider les journalistes», a répondu le ministre.


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