Le personnel de la santé publique affilié au Snapap a décidé d'observer un sit-in le 25 novembre 2009 devant le ministère de la Santé qui sera suivi d'une grève cyclique nationale dont la date est fixée pour le 1er décembre 2009. Selon un communiqué du syndicat envoyé à notre rédaction, cette décision a été prise à l'unanimité lors de l'assemblée générale du conseil national du syndicat, les 26 et 27 octobre 2009 au siège national de Bab Ezzouar. Parmi les points essentiels qui ont été évoqués lors de cette réunion, figurent le retard dans la promulgation des statuts particuliers et l'instruction de Ouyahia ordonnant aux différents départements ministériels de ne pas appliquer d'effet rétroactif sur les indemnités des fonctionnaires qui font actuellement l'objet d'une révision. En effet, le gouvernement a suspendu, en janvier 2008, l'octroi des indemnités en promettant de les rétablir dès la promulgation des nouveaux statuts particuliers. Mais contre toute attente, il a décidé aussi de payer les indemnités à partir de la date de suspension des dites indemnités. La révision du classement des différents corps de la santé a été aussi évoquée lors de cette réunion du Snapap. Selon le même communiqué, l'ordre du jour de l'assemblée générale comprenait plusieurs points de la plate-forme de revendications. Il s'agissait, entre autres, de la régularisation des personnels vacataires et contractuels, la révision de la loi sanitaire, l'officialisation et confirmation des établissements (Epsp et EPH) issus de la dernière répartition administrative, confirmation des commissions paritaires au niveau des établissements de santé de proximité, entrave à l'exercice du droit syndicale et l'ouverture des portes du dialogue. Rappelons que la circulaire n°3 du 30 septembre 2009, stipulant le non-paiement des indemnités avec effet rétroactif, a été la goutte qui a fait déborder le vase et créé un climat de tension au sein de la corporation. Rejetant cette décision, qualifiée de ségrégation entre les différents secteurs de la Fonction publique, prise par le chef du gouvernement, le partenaire social a demandé, dans un communiqué rendu public, la révision de cette note en faveur des travailleurs de la Fonction publique et se dit prêt pour le dialogue et la concertation pour une meilleure prise en charge des revendications des fonctionnaires.