L'Union nationale des personnels de la santé publique (Unpsp) affiliée au Syndicat national autonome des personnels de la Fonction publique (Snapap), monte au créneau pour dénoncer la remise aux calendes grecques de ses revendications socioprofessionnelles par le ministère de la Santé de la population et de la réforme hospitalière. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, les membres de l'Union nationale, réunis avant-hier au siège du bureau national, menacent d'une grève nationale qui serait prévue pour la deuxième quinzaine du mois de novembre prochain, et précédée par la tenue d'un sit-in devant le ministère de la Santé de la population et de la réforme hospitalière. Toutefois, la liste des problèmes soulevés par ce syndicat est très longue: l'absence de dialogue et de concertation avec les partenaires sociaux, retard dans la promulgation des statuts particuliers et l'ouverture du débat sur le régime indemnitaire, entrave à l'exercice du droit syndical, révocation suivie de poursuites judiciaires à l'encontre des cadres syndicaux exerçant au CHU de Annaba, Epsp de Relizane et EPH de Aïn Defla et la non-régularisation des personnels vacataires et contractuels ainsi que la révision de la loi sanitaire qui devra converger avec la politique sociale du pays. Par ailleurs, le même syndicat souhaite la révision de la circulaire n°03 du 30 septembre 2009 émise par le Premier ministre stipulant le non-paiement des indemnités avec effet rétroactif. Cette décision relative au sit-in et grève sera soumise au conseil national qui se réunira le 26 octobre en cours. Par ailleurs, l'Unsp restera ouvert au dialogue et à la concertation pour la meilleure prise en charge des fonctionnaires et des patients, est-il indiqué dans ce communiqué.