85 familles ont procédé, hier, durant toute la journée à la fermeture du siège de la mairie de Fréha. Les protestataires réclamaient leurs logements sociaux dont ils avaient bénéficié en 2001. Cependant, à l'origine de leur colère, ce n'était pas uniquement le temps mais les raisons de ce retard dans la livraison des habitations. Au début des événements du printemps noir, les logements en question ont été squattés par d'autres familles qui y demeurent jusqu'à présent. Hier donc, les familles qui en ont réellement bénéficié, ont tenu un sit-in continu devant le siège de la mairie de Fréha. Leurs porte-parole ont tenu à discuter qu'avec le premier responsable de la wilaya. Les autres, diront-ils, n'ont rien fait à leur niveau pour déloger les squatteurs. Ils reprochent d'ailleurs au chef de daïra de Azazga de n'avoir pas tenu ses promesses. Ces derniers racontaient que le responsable en question avait promis de régler ce problème une semaine après l'Aïd, mais un mois après il n'ont vu aucune suite. Ces familles en colère ont décliné toutes les invitations au dialogue campant sur leur position de porter leur problème devant le wali. Ils promettent également de revenir tous les jours jusqu'à règlement de leur situation.