Le deuxième atelier juridique sur la «Prévention et la lutte contre le trafic illicite de biens culturels» se tiendra dans la capitale libanaise, Beyrouth, du 9 au 11 novembre prochain. Organisé par l'Unité régionale d'appui et de gestion (Rmsu), en collaboration avec le bureau de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) de Beyrouth et la direction des Antiquités du Liban, cet atelier vise «à comparer les réglementations en vigueur et les services spécialisés des pays partenaires par rapport aux normes internationales» en matière de protection de biens culturels. Il s'agit là des grandes conventions internationales comme le Convention de La Haye (1954), la Convention de l'Unesco (1970) et la Convention unidroit (1995), mais aussi des normes déontologiques pour la gestion des collections dans les musées comme chez les propriétaires privés et les négociants en biens culturels (Codes de l'Icom et de l'Unesco). Aussi, cet atelier examinera comment ces normes ont été transposées dans l'ordre juridique interne des pays partenaires, comment est alimentée et consultée la base de données de l'Unesco sur les législations du patrimoine culturel et comment fonctionne la coopération avec les services d'Interpol et de l'Organisation mondiale des Douanes (OMD). La problématique des inventaires traitée en décembre 2008 lors du premier atelier juridique, en particulier l'utilisation de la norme «Object ID», sera également abordée lors de ce rendez-vous.