Trente-cinq programmes nationaux ont été définis dans le cadre de ce partenariat scientifique. Les programmes nationaux de recherche (PNR) seront lancés au début de l'année prochaine et après l'installation, au mois de décembre, du conseil national de la recherche scientifique présidé par le chef du gouvernement apprend-on auprès de M.Mokhtar Sellami, directeur de la programmation à la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique. Au total, quelque trente-cinq programmes nationaux cadrés par 1200 experts sont définis, ajoute la même source. L'opération, à laquelle 200 milliards de dinars ont été consacrés, revêt une importance capitale. Celle-ci permettra des études de tout niveau. Sur un autre plan, la première phase du programme de recherche scientifique, du programme sismique et investigation régionale du nord de l'Algérie (Spiral), devant définir l'aléa sismique et le potentiel pétrolier du nord de l'Algérie, a été clôturée mercredi après 45 jours d'investigations. Un potentiel important de données, couvrant quelque quatre années d'études, d'analyses et d'interprétations, a été recueilli un peu partout sur les échantillonnages ciblés. La majeure partie de l'étude initiée, dans le cadre d'un partenariat algéro-français, porte sur la définition des dangers sismiques du nord d'Algérie et même jusqu'à la Grèce. Ainsi, selon M.Djellit Hamou, chef de département des études et de surveillance sismique auprès du centre de recherche astronomique et astro-géologique (Craag); de l'étude entreprise, sur une surface de 350 km et une profondeur de 30 km, a pour finalité de procéder à un scan de la croûte terrestre, voire le lieu de l'activité sismique profonde, composante géologique. Aussi, la même opération permettra d'avoir une approche claire sur les failles et les accidents actifs. Plusieurs entités se sont regroupées à l'effet de cette opération d'envergure. En plus de la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique, le géant pétrolier algérien, Sonatrach, s'est mis de la partie en finançant 50% de la partie algérienne impliquée dans le partenariat algéro-français. L'étude lancée porte dans ses visions la recherche d'un éventuel potentiel pétrolier. Pour sa part, la France est présente dans le programme Spiral à travers plusieurs instituts et universités, à savoir l'Institut français de recherche pour l'exploitation en mer (Ifremer), le Centre national de la recherche scientifique (Cnrs), l'Université de Bretagne occidentale (UBO), l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et l'Université Nice Sophia-Antipolis. Le programme Spiral est un projet pluriannuel de recherche partenariale visant à étudier la structure profonde de la marge nord-algérienne au moyen de méthodes sismiques de grande pénétration. La campagne prévoit la réalisation d'opérations à terre et en mer.