Le Directeur de la programmation de la recherche, de l'évaluation et de la prospective (DPREP), M. Mokhtar Sellami, a déclaré, jeudi, que le lancement de la phase effective des trente-quatre Programmes nationaux de recherche (PNR) a été fixé à janvier 2011. Ceci dit, il a précisé, en présidant à Oran un regroupement thématique consacré aux PNR "Santé et biotechnologies", que les projets à soumettre par les chercheurs dans ce cadre auront un délai d'exécution de deux ans. Cependant, il a tenu à faire savoir, lors de cette rencontre organisée au profit des chercheurs, en collaboration avec l'Agence nationale pour le développement de la recherche en santé (ANDRS), que le dépôt des soumissions en réponse à l'appel à propositions lancé le 19 mai dernier par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est prévu dès septembre prochain. Par ailleurs, le spécialiste a souligné que la sélection des projets sera opérée par des experts au cours de la période d'octobre et novembre prochains, tandis que la contractualisation, en ce qui concerne le financement, sera formalisée en décembre. Ajoutant que les projets retenus feront l'objet de deux évaluations, l'une à mi-parcours, à savoir en décembre 2011, et l'autre à l'achèvement des travaux en décembre 2012. D'autre part, M. Sellami a rappelé qu'une enveloppe d'un montant de 6 milliards de DA a été mobilisée pour la concrétisation des 34 PNR inscrits au titre de la loi du 23 février 2008 sur la recherche et les PNR, selon son point de vue, c'est un budget à même d'assurer le financement des 3.200 projets de recherche escomptés dans le cadre de ce programme. Ajoutant que plus de 480 experts algériens, dont des compétences établies à l'étranger, ont été mobilisés pour la définition des contenus des PNR dans le but de répondre avec efficience à des préoccupations nationales d'ordre socioéconomique. En ce qui concerne le secteur de la santé, le même responsable a mis l'accent sur la nécessité de perfectionner la prévention et le traitement des maladies graves transmissibles, et ce par une amélioration de la couverture sanitaire, de la qualité épidémiologique et de la qualité des soins dispensés, en encourageant la production de médicaments à base de générique. Les Biotechnologies jouent, quant à elles, un rôle de plus en plus important dans le secteur des industries de santé, mais ont aussi un rôle émergent dans d'autres secteurs à savoir celui de l'environnement, de l'agriculture, de l'agroalimentaire, ainsi que pour la mise au point de processus industriels innovants. Globalement, le débat, qui a été engagé à l'issue de la communication de M. Sellami, s'est articulé notamment autour du délai de deux ans assigné pour la concrétisation des projets de recherche, le nombre de participants ayant suggéré à cet égard au moins une année supplémentaire pour mener à bien leurs travaux ainsi que les détails techniques de la procédure de soumission, les mesures incitatives et l'obligation de travail en partenariat avec le secteur socioéconomique.