L'ancien vice-président du Comité olympique algérien a reçu la distinction mondiale de l'humanisme sportif. L'ancien vice-président du Comité olympique algérien (COA), Hamid Oussedik, a reçu vendredi, au siège de l'Unesco à Paris, la distinction mondiale de l'humanisme sportif, récompensant son action en faveur du mouvement sportif à l'échelle nationale et internationale. Oussedik est la deuxième personnalité sportive nationale à recevoir cette distinction après Hassiba Boulmerka, la championne du monde d'athlétisme en 1998, désignée pour la dimension «égalité» du Prix pour l'esprit de justice et de tolérance de la lauréate. Le sous-directeur général de l'Unesco, Noureini Tidjani Serpos, a félicité le lauréat qui «a contribué à la concrétisation des idéaux de paix, de solidarité et d'humanisme de l'organisation». Parlant de son efficacité, sa compétence et son intégrité, il a ajouté que «cette distinction couronne vos actions dans votre pays et au sein de l'Unesco». Pour sa part, Albert Begards, président du jury international, a précisé que «ces distinctions sont destinées à cinq lauréats connus pour leur compétence, leur conviction, leur engagement et l'humanisme qui ont marqué leurs actions». Evoquant longuement l'action du lauréat algérien, il a déclaré qu'il «a marqué l'histoire de l'humanisme sportif grâce à la valeur morale élevée de ses convictions et de son engagement au service du sport, de la jeunesse et de la paix, dans son pays et dans le monde...Il a été l'initiateur de la Convention internationale contre le dopage dans le sport, du programme sport et culture de la paix, de la promotion du sport féminin et de la protection des jeunes talents sportifs originaires des pays en développement». Le représentant de la délégation algérienne à l'Unesco, M.Attar, a considéré que cette distinction «honore l'Algérie» et «couronne une longue carrière marquée de loyauté, de l'intégrité et de l'esprit de sacrifice au service du sport national et mondial». Quatre autres personnalités ont été désignées par le jury international: l'ancien président malien Alpha Omar Konaré, l'ancien ministre brésilien de la Culture et artiste international Gilberto Gil, l'ancienne championne du monde d'athlétisme, Catherine Freeman, première aborigène à obtenir une médaille en individuel et enfin l'ancien président du Comité olympique français, Henri Serandour, disparu au mois de novembre dernier des suites d'une longue maladie De son côté, Hamid Oussedik a estimé humblement que sa consécration «est un hommage rendu aux milliers de cadres qui activent dans notre pays pour l'émergence et le développement du sport national. Nous avons les capacités et les compétences pour faire émerger le sport national et le porter à un niveau international et mondial». Dans sa déclaration à l'APS, il n'a pas manqué de dédier cette reconnaissance internationale aux Verts, qualifiés en Coupe du Monde 2010. Reprenant le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, qui déclarait: «Quand l'Algérie est unie, nous pouvons accomplir beaucoup de choses et atteindre des niveaux positifs», il a estimé que «le sport national doit être revu, réévalué et conçu selon des normes modernes et internationales», précisant qu'il adhère à la décision du Président Bouteflika d'organiser une conférence nationale sur le sport.