En disposant mardi dernier du MOC, sur le score de deux buts à un (2-1), dans le cadre de la mise à jour de la division2, le PAC a réussi un bon coup en s'adjujant la troisième place au tableau en solo et du coup, terminer l'aller en apothéose. La bande à Bouhellal a bien réagi lors de ce match en retard alors que quelques jours auparavant, elle a essuyé un cinglant revers devant Merouana. Il semble que le moral des joueurs n'ait pas été affecté par cette contre-perfor-mance et cela, grâce au travail psychologique accompli par l'entraîneur paciste et qui a porté ses fruits. Cela dit, à la suite de ce succès, les coéquipiers de Ferchichi se replacent dans le tableau, en bon outsider à trois points du leader, l'ES Mostaganem et une petite longueur du dauphin le MC Saïda, un écart qui n'est pas considérable. Une performance de loin bien méritée au vu d'un parcours qui, avouons-le, était irrégulier, mais tout de même honorable pour une petite équipe comme le PAC. Aussi, bien avant l'entame du championnat, la direction paciste a revu sa politique passant de club ambitieux à celui de formateur à commencer par la composante de son effectif qui a été complètement rajeunie. Il n'en demeure pas moins qu'en dépit de cette nouvelle donne, l'équipe chère à Zetchi a réussi non seulement à jouer les trouble-fête, mais à se présenter aussi, en sérieux candidat pour le podium et il faut compter avec elle. Si les Ciel et Or ont terminé la première manche dans une position de prétendant, qui, pour certains est surprenante, cependant la réalité est que la stabilité du staff technique et des dirigeants sont les facteurs de cette réussite, une stratégie qui a de tout temps caractérisé la vie du club depuis sa création. Il faut reconnaître que l'inexpérience de l'effectif paciste n'a pas constitué un handicap majeur dans leur parcours du moment que les poulains de Bouhellal ont défrayé la chronique surclassant des équipes plus huppées dans cette division. Maintenant que la phase aller vient de prendre fin, le Paradou a le droit de passer l'hiver au chaud avec en ligne de mire la préparation en prévision de la deuxième échéance qui sera des plus rudes.