Le vaccin est soumis à un contrôle rigoureux. Pourquoi la campagne de vaccination contre la grippe A tarde à démarrer? C'est à cette question que s'est attelé à répondre, hier, Slim Belkessam, chargé de communication au ministère de la Santé, lors d'un point de presse au siège du département de la santé, le premier du genre depuis l'apparition de la grippe porcine en Algérie en juin dernier. «Le premier lot du vaccin antigrippe A est soumis à un processus de contrôle strict assuré par l'Institut Pasteur, le Laboratoire de toxicologie d'Alger et le Laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques», a expliqué M.Belkessam. Ce processus est réparti en quatre phases: le contrôle technico-administratif, physico-chimique, micro-biologique et enfin le contrôle toxicologique. A la fin de cette série est établi un certificat de conformité pour la mise sur le marché du vaccin. «Il est strictement interdit de commercialiser le vaccin sans une analyse locale approfondie, appuyée d'un certificat de conformité», a affirmé l'intervenant. Ainsi, la fiabilité du médicament doit être certifiée par le laboratoire producteur et le pays où le produit a été homologué. C'est le cas du vaccin acquis par l'Algérie auprès de la filiale canadienne du laboratoire GSK. «Il n'y a aucune anomalie dans le contrat signé avec GSK.» C'est en ces termes que M.Belkessam, chargé de communication au ministère de la Santé, a réagi hier, à une information rapportée par des organes de presse. Selon cette information, le laboratoire GSK se serait désengagé de toute responsabilité quant aux effets du vaccin antigrippe A achetés par l'Algérie. «En cas de problème, nous avons tout à fait le droit de restituer le médicament aux fournisseurs», a assuré M.Belkessam Aussi, ce dernier a rappelé que la législation algérienne interdit l'achat de tout médicament non homologué dans le pays où il est produit.