Le calme revenu, Dadi et son équipe se sont attelés à la tâche pour remettre le bateau à flot. La nouvelle équipe dirigeante de l'ASMO qui avait hérité, à quelques encablures de la fin du championnat, d'une situation catastrophique avait réussi le pari de maintenir le club en division Une et de contenir la crise qui aurait pu torpiller la famille asémiste. La mission ardue à plus d'un titre n'a pas découragé les nouveaux dirigeants qui se sont fixé comme objectif, la mise sur pied d'une équipe capable de jouer les premiers rôles. Dadi a entamé son travail en réglant une partie des arriérés des salaires des joueurs avant de s'attaquer au volet technique, en reconstituant le duo d'entraîneurs Maâtallah - Medjadj. Ce dernier, auteur d'un bon parcours avec le CABBA, a été amèrement regretté par les Oranais qui ne comprenaient pas les motifs de son éviction du staff technique, après quelques journées du championnat 2001-2002. Ce volet réglé, les dirigeants avaient procédé au lifting de l'équipe en procédant à la libération de certains joueurs dont le rendement a été jugé insuffisant, au cours de la saison dernière. Ainsi donc, Djender, Benarbia, Hadji, Lessoued et Medraoui ont été remerciés. D'autres sources affirment que Benarbia, encore sous contrat pour deux saisons pourrait être maintenu et, dans ce cas, ce sera Adda Boudjellal qui sera sacrifié. La tâche qui semble constituer un handicap qui pourrait contrarier la volonté des dirigeants, est le volet financier. C'est ainsi, que les promesses de sponsoring semblent marquer le pas. Dadi et son équipe élus, une demande de subventions a été déposée au niveau de la DJS, mais la promesse d'une subvention de 650 millions de centimes n'a pas encore été tenue, en raison de contraintes administratives et réglementaires. Un industriel avait remis un chèque aux nouveaux dirigeants, mais par malchance, il s'est avéré sans provision. Ce geste a énormément contrarié les dirigeants qui ont décidé de passer au peigne fin toutes les offres. Et c'est là, où des problèmes ont surgi avec le sponsor canadien qui s'était proposé pour prendre en charge le côté financier du club. Jesay Ghislain Tremblay avait proposé son concours, mais avec comme contrepartie la gestion du cercle du boulevard de la Soummam. Cette proposition a été assortie d'une autre condition posée par ce sponsor canadien. Il avait demandé à être désigné au poste de manager général du club. Cette condition pose un problème en matière de règlement, puisque les statuts types ne prévoient pas ce cas de figure. Les règlements prévoient un président et 7 vice-présidents, mais aucune allusion n'est faite au poste de manager de l'association. Malgré tous les efforts des dirigeants, la partie ne semble pas gagnée. Dadi et son équipe trouveront sûrement beaucoup de mal à mobiliser des fonds conséquents pour la saison 2002-2003, tout comme ils auront énormément de difficultés pour garder les vedettes du club, sollicitées de partout.