Le président de la Fédération ivoirienne de football estime que l'Algérie «pourrait créer la surprise». Le président de la Fédération ivoirienne (FIF) de football, Jacques Anouma estime que l'équipe algérienne pourrait constituer «la surprise» de la 27e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2010). «On ne parle pas trop de l'Algérie parmi les favoris de la CAN, mais elle peut être l'une des bonnes surprises de ce tournoi. Elle m'a impressionné par son caractère, sa rage de vaincre ainsi que par sa bonne progression lors des deux dernières années», a déclaré à l'APS, le président de la FIF. Le premier responsable de la Fédération ivoirienne, qui souhaite évidemment le sacre final des Eléphants le 31 janvier, n'a pas caché son admiration pour les partenaires de Karim Ziani. «J'aime beaucoup cette équipe d'Algérie. Elle a démontré que quand on a la rage de vaincre, on peut soulever des montagnes. J'ai énormément d'admiration pour cette équipe parce qu'elle a démontré que le football c'est ça, avoir la rage de gagner», a-t-il affirmé, tout en soulignant au passage, son souhait d'éviter les «Verts» en quart de finale, en cas de qualification des deux équipes au second tour. «Je souhaite éviter mon ami Mohamed Raouraoua en quart de finale», a-t-il lancé sur un air de plaisanterie. Interrogé sur l'ambiance au sein de la sélection de Côte d'Ivoire après le mitraillage du bus du Togo vendredi dernier à Cabinda, où vont évoluer les partenaires de Didier Drogba, le président de la FIF a répondu: «J'ai demandé à mes joueurs de rester sereins, et que le gouvernement angolais est souverain. Il prendra toutes les mesures pour assurer leur sécurité. Sincèrement, je n'ai pas d'inquiétude. Certes, on vit avec la peur, mais il ne faut pas la laisser prendre le dessus», a-t-il expliqué. Par ailleurs, M.Jacques Anouma a révélé avoir été chargé personnellement par la Fédération internationale de football (FIFA) du dossier togolais. «Je souhaite que le Togo reste en Angola, c'est la meilleure manière d'honorer les victimes innocentes de vendredi dernier, et de démontrer que la violence ne doit pas imposer son diktat», a-t-il indiqué.