Deux officiers de l'ANP ont été tués Poursuivant son offensive contre un groupe terroriste localisé dans la région d'Allaghan, les forces de sécurité ont réussi à éliminer deux autres terroristes fuyards, mettant ainsi hors d'état de nuire tout le groupe armé composé de cinq éléments. Cette offensive n'a, cependant, pas été sans conséquence pour les troupes de l'Armée nationale populaire qui ont perdu deux officiers au cours de cet accrochage. Un autre militaire a été grièvement blessé. Selon les recoupements d'informations en notre possession, les deux officiers ont été mortellement touchés au cours d'un échange de tirs ayant suivi la localisation des deux terroristes qui s'étaient réfugiés dans un poulailler du côté de la localité d'Ichigane, commune de Beni Melikèche (Tazmalt). Un officier des paras d'Alger en mission à Béjaïa et le commandant du secteur militaire de Béjaïa ont trouvé la mort aux environs de 20 heures dans la nuit de mercredi à jeudi. Le commandant du secteur, Chikh Bouaâmama, était connu pour être l'homme du terrain. Il a repris du service dans la région de Béjaïa après une courte affectation dans la région de Sétif. Il avait 55 ans. Il a laissé derrière lui une veuve et quatre enfants. Il a été enterré jeudi dans sa wilaya natale, Aïn Defla. La lutte antiterroriste menée depuis longtemps en Kabylie, a encore une fois donné ses fruits par la mise hors d'état de nuire de cinq membres d'un groupe armé, qui sévissait dans la région d'Ath Abbas. Agissant sur renseignements, les services de sécurité ont tendu une embuscade au niveau du carrefour menant de Boudjelil à Aït R'zine dans la nuit de mercredi à jeudi. Pris dans le piège, le groupe qui était à bord d'une voiture, n'a pas été totalement éliminé. Parmi les cinq occupants du véhicule léger, trois ont été éliminé tandis que deux autres ont réussi à prendre la fuite. Très rapidement, les recherches ont été entreprises mettant à contribution toutes les unités des forces combinées dans la région avant de se solder par la localisation des deux terroristes. Toute la région était alors quadrillée. Tous les axes routiers y menant ont été fermés à la circulation. Se sachant condamnés, les deux terroristes encerclés ont longtemps riposté avant d'être liquidés. La région de basse Kabylie, qui était zone de repli, est présentement infestée de terroristes. Les différents succès des services de sécurité le confirment. L'année dernière, trois terroristes ont été abattus dans une région insoupçonnable, qu'est Tichy. C'était en plein mois de juillet. Depuis, la région qui s'étale entre les monts de Babors et Djurjura était étroitement surveillée. Les reliefs accidentés et fortement boisés permettaient aux groupes armés du Gspc d'y sévir. Cette présence terroriste n'a cependant pas échappé aux services de sécurité qui ont investi la région. Les déplacements assez réguliers du général major Gaïd Salah témoignent du sérieux de la situation. Les derniers développements avec, notamment l'ouverture de nouveaux barrages de contrôle illustrent bien la détermination des forces chargées de la sécurité dans le pays à déloger les terroristes. Conséquence d'une démarche discrète mais intense des forces militaires, qui se déploient, passant au peigne fin les maquis surplombant la région des Ath Abbas, Adekar, Akfadou, Toudja... dans la wilaya de Béjaïa.