Aujourd'hui, les joueurs de Faouzi Benzarti se doivent de sortir le grand jeu devant cette coriace équipe du Gabon. Le Gabon, qui se trouve à la première place du groupe, jouera, aujourd'hui face à la Tunisie, son second match de la CAN avec un esprit libéré et moins de pression. La raison est toute simple: les Tunisiens n'ont pas saisi l'occasion face aux Zambiens, lors du premier match, pour arracher les trois points de la victoire. Ainsi, les Aigles de Carthage ont été contraints de céder un point aux Zambiens. Aujourd'hui, les joueurs de Faouzi Benzarti se doivent de sortir le grand jeu devant cette coriace équipe du Gabon. Il est vrai que la Tunisie a effectué quelques changements dans l'effectif puisqu'on retrouve plusieurs nouveaux joueurs comme le précise si bien leur coach Benzarti: «On a fait un renouvellement avec des jeunes qui ont eu du mal à entrer dans le jeu.» Karim Haggui, le défenseur et capitaine de l'équipe tunisienne, verse dans le même sens en justiffiant le nul contre la Zambie: «...Nous, nous avons une équipe très jeune: il y a 80% de joueurs qui disputent leur première CAN». Mais, aujourd'hui, le capitaine des Aigles de Carthage, Haggui et ses compatriotes n'ont qu'une seule alternative pour espérer arracher une option pour la qualification aux quarts de finale. Benzarti possède, certes, un trio d'attaque de feu composé de Msekni, Dhaouadi et Chermiti, capables de briser l'étau de n'importe quelle défense. Par contre, en défense, Souissi et Jemal se doivent de faire très attention à ces attaquants gabonais très incisifs tels Meye et Moundounga, entre autres. Mathlouthi, le gardien de but de l'équipe tunisienne, devra être donc très vigilant pour éviter tout but risquant de compromettre les chances de son équipe à la qualification au prochain tour. L'insaisissable Couin et ses coéquipiers vont donc jouer sans pression ce match qu'ils doivent bien gérer sous peine de se voir stopper après cette retentissante victoire face aux Lions indomptables du Cameroun. Alain Giresse, le sélectionneur du Gabon, est satisfait de son équipe en remarquant que «tout le système a bien fonctionné: on avait décidé un cadre tactique qui nous semblait le plus adapté pour contrer le jeu des Camerounais». Et c'est donc, logiquement le même système que va utiliser le coach du Gabon pour ce match contre la Tunisie. Car, «on ne change pas une équipe qui gagne», dit l'adage. Seulement, Alain Giresse doit éviter que ses poulains ne jouent la défensive, car cela risquerait de leur jouer des tours face à ces Tunisiens très décidés à ne pas rater ce match. D'ailleurs, Giresse le sait bien lui qui espère: «Si on gère aussi bien qu'en éliminatoires lorsqu'on a fini seconds, on aura réussi notre objectif. On ne prend pas une revanche, ça n'efface pas nos deux défaites. On ne joue pas pour essayer de changer le passé». Et le Gabon veut justement écrire le futur. Et le futur pourrait avoir débuté avec la victoire contre le Cameroun et il pourrait bien se poursuivre si un résultat positif est enregistré aujourd'hui par Nguéma et ses compatriotes. Mais, la Tunisie est là, et le Gabon est attendu de pied ferme par les Aigles de Carthage.