Le Centre hospitalo-universitaire Nédir-Mohamed de la wilaya de Tizi Ouzou entend faire respecter son indépendance en matière de soins par rapport aux cliniques privées. C'est ce qui ressortait des propos de son directeur général qui animait une conférence de presse ce jeudi dans la salle des conférences de la même institution. Parallèlement à cette information qui ne fera que rassurer les populations de la région centre du pays, le même orateur annonça le lancement du bloc de chirurgie viscérale qui faisait défaut par le passé. Les spécialistes en la matière auront le matériel à leur disposition pour le lancement des soins au plus tard le mois de mars prochain. Des douze spécialités de soins prodigués au sein du CHU Nedir-Mohamed, la chirurgie viscérale était l'un des motifs irrévocables pour orienter les patients vers d'autres wilayas comme Alger. Toujours dans la perspective d'améliorer la qualité des services, le Centre hospitalo-universitaire de Tizi Ouzou compte renforcer ces blocs de chirurgie infantile, traumatologie et chirurgie générale. La politique nouvelle instaurée par le Dr Mansouri ne s'arrête pas là, elle compte aller plus loin dans le perfectionnement. Pour faciliter le séjour des malades et alléger la fréquence des consultations, la direction de l'hôpital a prévu un système informatique des plus performants. Il sera l'un des pivots de la nouvelle politique des soins longtemps attendue. Ses objectifs sont d'abord, l'accessibilité puis l'équité et enfin la qualité des soins. Dorénavant, les patients pourront prendre leur rendez-vous via le système informatique sans attendre des mois entiers pour une consultation ou une radiographie. Cependant, ce qui retient l'attention, c'est la capacité présente du CHU de prendre en charge tous les besoins des populations. Avec douze spécialités et de nouveaux blocs opérationnels, le malade ne vivra plus le cauchemar des cliniques privées. Désormais, le cycle des soins se déroulera entièrement au sein du CHU sans que les médecins soient dans l'obligation d'affecter le malade vers d'autres structures privées dans ou hors la wilaya. Ainsi et avec les améliorations apportées au système de soins avec cette nouvelle politique: un bémol pour améliorer la qualité de services des 58 centres de santé répartis dans les communes où les soins de proximité sont d'une qualité lamentable malgré le nombre impressionnant d'infrastructures.