Les Etats-Unis «travailleront dur» pour relancer les négociations de paix au Proche-Orient en 2010, a promis le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, avertissant que l'Iran risquait d'exacerber les tensions israélo-palestiniennes. James Jones a reconnu que l'incapacité de l'administration Obama à faire repartir les négociations au cours de sa première année avait constitué «une déception majeure». «Mais cela ne signifie pas que nous allons cesser d'essayer. Nous allons continuer à travailler très dur sur ce sujet», a affirmé le général à la retraite lors d'une intervention devant le Center for Strategic and International Studies, un groupe de réflexion de Washington. Il a rappelé le voyage ces derniers jours de l'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, qui a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. «Notre but demeure le même: les deux parties doivent reprendre les négociations sans conditions préalables. Les Etats-Unis ne faibliront pas dans leur engagement envers la sécurité d'Israël et nous ne faiblirons pas dans notre soutien aux aspirations des Palestiniens», a-t-il déclaré. Mais le général Jones a également averti que l'Iran risquait d'attiser la violence dans la région par l'intermédiaire de ses alliés islamistes, le Hamas dans les Territoires palestiniens et le Hezbollah au Liban. «L'histoire montre que quand un régime est sous pression, comme l'Iran l'est au plan intérieur et le sera bientôt au plan extérieur, il frappe souvent par l'intermédiaire de ses affidés», a-t-il dit, faisant référence aux tensions politiques au sein de la république islamique ainsi qu'à la pression internationale concernant ses ambitions nucléaires.
