Quoique sa date ne soit pas encore fixée, le Bac pourrait avoir lieu le 6 ou le 7 juin prochain. Les épreuves de l'examen national du Baccalauréat pour l'année scolaire 2009/2010 pourraient, éventuellement, débuter le 6 ou le 7 juin prochain. C'est, en tout cas, ce qu'a laissé entendre M.Boubekeur Khaldi, secrétaire général du ministère de l'Education nationale, jeudi dernier à Blida. En effet, intervenant lors de l'ouverture d'une conférence régionale sur l'évaluation et le suivi de la coordination pédagogique, ce responsable a signalé que la date en question, «bien que non encore définitive, a été choisie par rapport à la qualification de l'Equipe nationale à la Coupe du monde de football qui aura lieu en Afrique du Sud le 11 juin prochain». Cette nouvelle déclaration de la tutelle, tant attendue, vient à point nommé pour apaiser, un tant soit peu, la polémique concernant la coïncidence de la première journée de l'épreuve du Baccalauréat avec celle du premier match de la sélection algérienne face à son homologue slovène le 13 juin prochain. A ce sujet, rappelons que M.Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale avait déclaré de son côté, le 10 janvier dernier à Constantine, que le date de déroulement de l'examen du baccalauréat «sera avancée ou reportée», et ce en raison de la participation de l'Equipe nationale de football à la Coupe du monde, prévue en juin prochain en Afrique du Sud, précisant que les contacts avec les différentes parties concernées «sont en cours» pour fixer une nouvelle date de déroulement de cet examen tout en informant les candidats en temps opportun. Cependant, est-il logique de réaménager la date du Bac, qui est un examen national, en raison d'une compétition internationale de football? Est-il judicieux d'avancer cette date alors que les élèves doivent rattraper plusieurs semaines à cause des mouvements de grève qui ne cessent de se multiplier? Plus que cela. Avoir avancé la date de cette épreuve se répercutera négativement sur les programmes qui, obligatoirement, seront revus à la baisse puisque l'année scolaire sera amputée d'une semaine. Les enseignants, eux, devront verser dans la précipitation et le bourrage, comme seule solution pour mener à terme le programme scolaire. Quant aux élèves concernés, ils expriment d'ores et déjà leur crainte de ne pouvoir disposer du temps nécessaire pour les révisions. Pense-t-on vraiment à l'avenir des enfants de l'Algérie?