Le maire de Aïn El Hammam dans la wilaya de Tizi Ouzou a été déchu hier de sa couverture politique par son parti, le Rassemblement pour la culture et la démocratie. Il est reproché à l'élu la non-présentation des bilans de deux années de gestion devant les citoyens, malgré les consignes et les rappels du parti qui «témoigne de l'opacité dans la conduite des affaires de la commune». Dans un communiqué transmis à notre bureau, il est indiqué que le bureau régional de Tizi Ouzou du RCD constate avec regret, que le président d'APC de Aïn El Hammam «s'est inscrit dans une démarche contraire aux intérêts des citoyens de la commune et des orientations du parti par le reniement de ses engagements». Le RCD explique que, «fidèle à ses engagements, il ne s'est pas et ne s'accommodera pas de cadres ayant comme mode de comportement l'individualisme, l'intrigue et le reniement». Et d'ajouter que, devant cette situation, le RCD informe l'opinion publique et la population de Aïn El Hammam de la levée de la couverture politique du parti au maire de la localité. Le parti souligne, par ailleurs, qu'il prend l'engagement de veiller à ce que les intérêts de la commune et de ses concitoyens soient préservés. Le RCD justifie sa décision par le fait que lors de la campagne électorale des élections locales de 2007, il a fait de la gestion transparente des assemblées populaires communales, de la présentation publique des bilans et du comportement éthique, un principe cardinal. Le parti rappelle que ses candidats à cette échéance se sont engagés à respecter ces deux principes contenus dans la charte de l'élu, «assumée par tous nos présidents d'APC au lendemain du scrutin du 29 novembre 2007».