Le terroriste A.A. a été condamné à la perpétuité par le tribunal criminel de Tizi Ouzou. Ce terroriste, âgé de 27 ans et originaire de la wilaya de Bouira, est accusé d'adhésion à un groupe terroriste armé. Les faits de l'une des affaires criminelles dans laquelle il est cité, remontent au 8 juillet 2008 quand les dénommés K.H. et son ami B.A. à bord de leur véhicule empruntaient sur la RN 25 reliant Draâ El Mizan à Tizi Ouzou. Ces derniers se dirigeaient paisiblement vers le chef-lieu de la commune d'Aït Yahia Moussa, 25 kilomètres à l'ouest de Tizi Ouzou. Parvenus à la bifurcation conduisant à Illalène, les deux amis sont stoppés par une grosse pierre dressée au milieu de la chaussée. Deux terroristes brandissant des armes somment les occupants de la voiture de se mettre sur les sièges arrière du véhicule. Un autre terroriste s'installe à leur côté et deux montent à l'avant. Le véhicule se lancera ensuite en direction le lieudit Oued Tleta. Un autre groupe d'éléments armés était là à attendre leurs comparses. Les otages sont «invités» à descendre de leur voiture. Ils sont gardés par trois éléments pendant quelque instants, le temps que cinq autres de leurs complices se rendent, à bord de leur véhicule, vers la localité de Chréa où ils avaient perpétré un attentat. D'ailleurs, les coups de feu et des explosions avaient été entendus par les deux otages. Pendant ce temps-là, ces derniers sont soumis à un interrogatoire sévère de la part de leurs ravisseurs qui leur demandaient des informations au sujet des mouvements des gardes communaux et des forces de l'ANP de la région d'Aït Yahia Moussa et du point de contrôle permanent du Pont Noir. A la fin de l'opération criminelle, les terroristes reviennent et libèrent les victimes. Juste après, ces dernières déposent plainte au niveau de la brigade de la gendarmerie de la localité. Ils donnent des indications au sujet de leurs agresseurs, avec notamment le sobriquet de l'un d'entre eux qui était appelé Oussama par ses acolytes. Sur la base des éléments d'informations livrées par les deux citoyens, les services de la gendarmerie ont pu identifier l'accusé A.A., qui faisait partie du groupe armé.