La cour criminelle de Tizi Ouzou a condamné à dix ans de réclusion criminelle les dénommés D.B., S.M., B.M., et H.A., accusés de constitution de groupe de malfaiteurs, vol qualifié et à main armée avec utilisation de la violence. Quant à B.T., cité dans le même dossier, il a écopé d'une année de prison avec sursis pour non-dénonciation de personnes en état de fuite. Tandis que K.K. a été acquitté alors qu'il était poursuivi pour répondre au chef d'accusation de dissimulation d'objets volés. Le service des urgences du Centre hospitalo-universitaire de Tizi Ouzou a reçu, le 7 novembre 2008, la victime H.A. en proie à des blessures graves après avoir été agressée avec coups et blessures volontaires de la part d'individus qu'il ne connaissait pas. Le lendemain, la victime s'est présentée aux services de sécurité pour un dépôt de plainte. La victime, après avoir été agressée à l'aide d'une arme blanche, avait été délestée de son véhicule léger. La victime a révélé les noms des agresseurs. Le jour des faits, elle avait reçu un coup de fil de la part d'un des accusés, à savoir H.A. Ce dernier lui avait demandé de se présenter à Oued Aït El Hadj sur la route de Takhoukht, reliant Ouacifs à Tizi Ouzou. Une fois arrivé sur les lieux, l'accusé a appelé, à l'aide de son portable, ses complices auxquels il a, demandé de se présenter au même endroit. Ces derniers n'ont pas tardé à arriver à bord d'un autre véhicule léger et se sont acharnés sur leur victime en l'accablant de coups. Les agresseurs se sont, par la suite, saisi de la voiture avant de prendre la poudre d'escampette. L'enquête menée par les services de sécurité a permis d'identifier et de mettre la main sur les accusés qui ont été arrêtés. L'un d'eux est décédé accidentellement suite à une chute du septième étage d'un bâtiment à Tadmaït, dans la wilaya de Tizi Ouzou, en tentant de fuir les services de sécurité qu'il croyait en train de frapper à la porte. Au cours du procès, l'ensemble des accusés a tenté d'imputer la responsabilité de l'agression et du vol au décédé. D'ailleurs, ils ont avancé que c'est ce dernier qui aurait tout planifié et qu'il n'ont pas pu le dénoncer aux services de sécurité par peur. Quant à l'accusé qui a contacté la victime pour l'entraîner vers le lieu de l'agression, il a simulé le rôle de deuxième victime.