Moussouni n'arrive pas à comprendre ce qui lui arrive. Une simple visite amicale aux vestiaires de l'USMA, prise au vol et maquillée par un journaliste de la radio, prend une ampleur incommensurable. Et place désormais à ce qui convient d'appeler l'affaire Moussouni. «Un début de pubalgie m'a empêché de faire le voyage à Tlemcen. Et comme ce jour-là je me trouvais à Alger et que le même jour, l'USMA recevait le RCK, je suis descendu à Bologhine pour revoir certains de mes potes usmistes», dira l'ancien Cristolien. Concernant le supposé tête-à-tête avec Allik, le redoutable attaquant kabyle estime qu'il a eu certes une discussion en aparté avec le boss usmiste mais sans que celui-ci lui fasse une proposition. «J'ai passé le plus clair de mon temps à Bologhine avec Hadj Adlane. Entre-temps, j'ai été reçu par Allik, mais il n'a jamais été question de négociation». Pour l'enfant d'El-Biar «Allik savait que j'ai donné ma parole à la JSK et que je tiens à ce club. Donc, je ne vois pas d'où on a pu sortir toutes ces histoires». Pris dans le collimateur de Hannachi ces trois derniers jours, Moussouni pense que «Hannachi a cru les affabulations du journaliste de la radio, dont l'animosité envers la JSK est connue de tous, sans chercher à écouter ma version des faits. A deux reprises j'ai voulu lui parler, mais il n'a rien voulu savoir et est allé plus loin en déclarant à la presse que je suis écarté du club». Par ailleurs, Moussouni a indiqué qu'il devrait avoir une entrevue avec Meddane pour tirer les choses au clair. «Je voudrais tant rester à la JSK, ne serait-ce que pour son public. Mais attention, je ne suis pas demandeur de travail. J'ai un nom et ma cote est toujours élevée sur le marché. Alors si ça foire avec Hannachi, j'ai jusqu'au 31 décembre pour signer où je veux». Pour ce qui est de la prétendue altercation avec Harouni en France, l'ailier de charme kabyle s'en lave les mains. «Encore une fois, c'est là l'oeuvre d'un hebdomadaire sportif en panne de scoop. Vous pouvez aller voir Harouni et il vous le dira. C'est une personne que je respecte beaucoup et avec laquelle je n'ai jamais eu le moindre écart de langage». Pour l'idole tizi-ouzéenne, «cette histoire a été montée de toutes pièces pour casser la JSK à travers ma personne. D'ailleurs, les gens qui sont derrière cette machination sont connus pour leur haine envers la JSK, et tout le monde sait qu'ils sont agents d'un président d'un club de la capitale».