Environ 807 familles ont bénéficié, depuis jeudi, de leurs premiers branchements au gaz de ville. Désormais, l'hiver ne sera que plus doux. Dans sa visite, le premier responsable de la wilaya a procédé à l'inauguration du réseau d'alimentation en gaz dans deux communes. A Bouzegane, 416 foyers ont reçu les premiers jets de cette prestation qui participera sans nul doute à rendre la vie plus clémente pour cette région où le froid est des plus glacials. Ce projet, qui a nécessité une enveloppe financière de 115 millions de dinars, a touché plusieurs villages de cette commune située à quelque 60 kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya. Ainsi, les citoyens de Abouyoucef, Aït Saïd, Aït Iken, Ibekaren, Aït Sidi Amar et Ihidoussen ont vu leurs foyers raccordés à ce réseau. A Yakouren, ce sont pas moins de 391 familles qui se sont vu alimentés de gaz naturel. L'enveloppe budgétaire consacrée à ce projet d'intérêt général, est évaluée à 110 millions de dinars. Là aussi une dizaine de villages a été concernée. L'opportunité de ces deux projets apparaît d'autant plus que les deux communes sont situées dans des zones escarpées et au relief montagneux. Une situation géographique qui rend cette prestation en gaz naturel des plus impérieuses. Bouzegane et Yakouren sont, en effet, connus pour le climat froid qui y règne pendant presque la moitié de l'année. A cette température glaciale, qui rend la vie des plus difficiles, s'ajoute la difficulté de déplacement dans ces monts éloignés des plus importants centre urbains de la wilaya. L'alimentation des populations en gaz butane est des plus contraignantes. Les villages vivent une situation d'enclavement total pendant l'hiver et bien plus. C'est la raison pour laquelle, ces deux régions sont prioritaires en matière de prestation de ce genre. Cela sans omettre, bien évidemment, d'autres localités au besoin pressant. Cette situation a été bien étudiée par les services locaux, mais des embûches se dressent face à la réalisation de ces projets. Tout d'abord, parmi ces obstacles, il est à signaler le comportement de certains villageois, souvent décriés par les responsables. Les travaux se heurtent en effet à des oppositions de citoyens qui refusent de voir leurs terres servir de passage à ces réseaux d'alimentation divers. Cette attitude contestée même par d'autres citoyens, cause de grands retards dans les délais de réalisation. Ainsi, en attendant la réception d'autres projets, il est attendu des populations et des élus de participer à lever ce genre d'obstacles qui nuisent au développement de la région.