Du pain sur la planche. La deuxième session criminelle qui s'ouvrira du 11 avril au 02 juin de l'année en cours, sera comme à l'accoutumée riche en débats et en informations en raison de l'enrôlement de plusieurs affaires ayant trait aux délits économiques et la diminution perceptible des affaires terroristes. En ce sens, les juges du tribunal criminel d'Oran traiteront neuf affaires, toutes liées aux délits économiques. Au total, plus d'une trentaine de personnes, dont plusieurs agents relevant du secteur public en détention préventive, répondront de leurs actes pour dilapidation de deniers publics, faux et usage de faux, fausse écriture sur des documents administratifs officiels et complicité. Dans le même sillage, plusieurs autres affaires de falsification de billets sont au menu. Ce n'est pas tout. La même instance traitera l'une des plus grandes affaires qui continue à constituer le sujet dominant des débats locaux, la disparition d'un registre d'état civil d'une commune d'Oran dans laquelle plusieurs individus sont cités. Par ailleurs, treize affaires portant le label de falsification des procès-verbaux et autres documents administratifs officiels, dans lesquelles sont impliqués plusieurs agents des administrations locales, sont inscrites sur les annales des débats de la deuxième session criminelle. Sur un autre registre, onze affaires liées aux homicides volontaires et deux autres cas de kidnappings suivis de tortures physiques sont programmées pour cette échéance printanière. Ainsi, au vu du planning, on constate que les affaires ayant trait au terrorisme sont de moins en moins citées. En effet, seules deux affaires liées au terrorisme seront traitées lors de cette session. Les mis en cause sont poursuivis pour encouragement d'actes terroristes. La wilaya d'Oran n'est pas toujours cette belle carte postale aux couleurs chatoyantes. Au terrorisme se sont succédé les viols sur mineurs et atteintes aux moeurs. En ce sens, sept affaires d'atteinte à la pudeur dans lesquelles sont poursuivies plus d'une dizaine de personnes, figurent sur les chroniques du tribunal criminel d'Oran.