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Les autorités veulent s'attaquer «aux racines» du mal
VIOLENCES CONFESSIONNELLES AU NIGERIA
Publié dans L'Expression le 23 - 03 - 2010

Des centaines de personnes - principalement des femmes et des enfants appartenant pour la plupart à des villages chrétiens - ont été tuées au cours des deux premières semaines de mars.
Les autorités nigérianes, pressées par Washington à punir les coupables des récents massacres communautaires au centre du pays, ont annoncé des poursuites judiciaires contre 41 personnes, affichant leur détermination à s'attaquer fermement «aux racines» du mal. Au total, 164 suspects, dont deux seront témoins de l'accusation, ont été arrêtés à la demande de la justice, a annoncé la police dimanche soir. 41 d'entre eux seront poursuivis pour «terrorisme» et homicide alors que 121 se verront reprocher des détentions illégales d'armes, des révoltes, des incendies et d'avoir provoqué des blessures graves.
Au Nigeria, l'homicide est passible de la peine de mort et le «terrorisme» de la détention à perpétuité. L'identité des suspects n'a pas été révélée. Des centaines de personnes - principalement des femmes et des enfants appartenant pour la plupart à des villages chrétiens - ont été tuées par des éleveurs fulani musulmans au cours des deux premières semaines de mars près de Jos, capitale de l'Etat du Plateau (centre) selon des sources locales. D'après la police, une centaine de victimes a été tuée avec des machettes. «Dans le but d'en finir définitivement avec les auteurs de violence, la police nigériane a mené son enquête sur les meurtres collectifs des villages chrétiens de Dogo Nahawa, Rasat et Jegi qui se sont déroulés le 7 mars 2010», selon un communiqué.
La police a précisé avoir recueilli des preuves contre 162 personnes après ces attaques dans le cadre d'une enquête judiciaire. L'annonce témoigne de la «détermination» des autorités «à s'attaquer aux racines» du problème, estime hier le journal nigérian The Guardian. Souvent décrit comme le «colosse africain aux pieds d'argile», le Nigeria plongé dans une grave crise politique et économique, semble ainsi déterminé à envoyer des signaux à la communauté internationale sur sa capacité à gérer les conséquences et les causes de ces massacres. Après la vague d'atrocités «horribles», l'ambassade américaine au Nigeria avait appelé, le 12 mars, les autorités d'Abuja à se pencher sérieusement sur les causes de la violence endémique dans l'Etat du Plateau, en faisant part de sa «préoccupation continue».
«Les problèmes sous-jacents - défis économiques, tensions ethniques, besoin d'une bonne gouvernance - qui provoquent ces violences récurrentes doivent être traités de manière approfondie», selon le communiqué américain. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a aussi appelé les Nigérians à la retenue et demandé que les coupables soient déférés devant la justice.
L'Etat est à cheval entre le Nord - majoritairement musulman - et le Sud - principalement chrétien et animiste. Les violences dans le centre ont déjà fait des milliers de morts depuis 2001 dans le pays le plus peuplé d'Afrique avec 150 millions d'habitants et qui est le 8e exportateur mondial de pétrole. La dernière vague de massacres apparaît comme une opération de représailles après des violences en janvier, où plus de 300 musulmans avaient été tués par des chrétiens dans la région de Jos. Ces heurts interviennent sur fond de grave crise politique: le vice-président Goodluck Jonathan, un chrétien du Sud, a fini par être nommé chef de l'Etat intérimaire le 9 février, en remplacement du président élu Umaru Yar'Adua, un musulman du Nord, gravement malade depuis plusieurs mois.
A Abuja, des tractations sont toujours en cours pour former un nouveau gouvernement, après sa dissolution le 17 mars par M.Jonathan.


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